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![]() ![]() ![]() ![]() Dans le cadre de
la lutte contre la pollution industrielle, une soixantaine d'unités polluantes
situées au niveau des différentes zones industrielles ont été mises en demeure
par la commission chargée du contrôle des unités industrielles classées de la
direction de l'environnement. Selon des sources proches de la commission de
l'environnement de l'APW d'Oran, des décisions ont aussi été prises pour la
fermeture de 13 stations de lavage et de graissage pour les rejets des huiles
utilisées directement dans le réseau d'assainissement. Nos sources indiquent
qu'une grande partie de ces unités se situent au niveau des zones industrielles
de Hassi Ameur et d'Es-Senia. Lors de l'opération de contrôle, la même
commission a sommé plusieurs unités à se conformer au cahier des charges, avant
de leur délivrer les certificats de conformité. Nos interlocuteurs indiquent,
par ailleurs, que lors d'une précédente opération de contrôle, la commission
avait déjà dressé plus d'une quarantaine de mises en demeure à des unités
industrielles polluantes implantées au niveau des zones industrielles
d'Es-Sénia et de Hassi Ameur. Nos sources soulignent que parmi les infractions
constatées il y a le rejet des déchets industriels dans des endroits non
spécifiques, ainsi que le déversement des eaux usées dans la nature, en plus de
l'absence d'autorisation d'exploitation.
Dans le même cadre, 3 usines avaient déjà fait l'objet de fermeture. A maintes reprises, les membres de l'APW d'Oran, tout comme ceux de la direction de l'environnement, avaient dénoncé les effets néfastes de la pollution causée par des unités industrielles qui ne respectent pas l'environnement. La direction de la petite et moyenne entreprise, chargée de la gestion des zones industrielles de la wilaya, a ainsi débloqué près de 50 milliards de centimes pour des travaux de réhabilitation. Il est question notamment du renouvellement du réseau d'assainissement pour en finir avec les rejets polluants. Les unités industrielles installées au niveau de cette zone ont été instruites par la direction de l'environnement pour procéder à l'installation d'équipements de traitement des rejets industriels. Bien que la réglementation oblige toute entreprise industrielle à se doter d'une structure chargée de l'environnement ou d'une personne dénommée «délégué pour l'environnement», les entreprises continuent à faire la sourde oreille. Pour faire face à ces pratiques, l'article 28 de la loi n°03-10 relative à la protection de l'environnement exige la désignation d'un délégué pour l'environnement pour chaque exploitant d'une installation classée. Des efforts et des moyens énormes ont été mis en place par l'Etat dans le cadre du développement durable et la préservation de l'environnement, notamment en ce qui concerne la réglementation en vigueur et la fiscalité (pollueurs payeurs). Toutefois, nombreuses sont les entreprises et les unités industrielles qui ne respectent pas la réglementation et continuent de polluer en toute impunité. |
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