
Des élus de l'APW ont mis en cause, hier,
lors de la tenue de la 2e session ordinaire de l'année 2013 de cette instance
locale, la qualité de certaines réalisations à l'instar de la nouvelle aérogare
de l'aéroport, de certains chemins de wilaya ainsi que la décision de la
construction de mosquées en préfabriqué à Ali Mendjeli. Cette session a
comporté un ordre du jour comprenant pas moins de cinq dossiers dont celui du
budget supplémentaire, les POS de la commune d'Aïn Abid et de celle de Zighoud
Youcef, le transport, l'aménagement urbain et l'état des mosquées dans la
wilaya. Ainsi et selon le porte-parole de la commission des finances de
l'Assemblée, l'étude du compte administratif de l'année 2012 et le budget
supplémentaire de l'année 2013 révèle la faiblesse des taux de dépense pour
l'exercice 2012 concernant le département équipement qui n'a atteint que 41%.
De même qu'un nombre important de projets ont été clôturés (37) contre
seulement 09 en 2011. Et de citer dans ce cadre, la réalisation du palais des
expositions de la wilaya qui a été reportée pour la 2e année consécutive et
d'autres encore. Pour la première fois depuis trois années, le département
gestion a grimpé au fort taux de 32%, avec un montant de 28 milliards de
centimes, accompagné d'une réduction dans la prise en charge des
infrastructures en comparaison avec les années précédentes. Dans ces
conditions, la commission propose de remédier à la situation et recommande le
retour en la matière à la bonne gouvernance, qui a prévalu précédemment, à
savoir donner la priorité à l'investissement. Et de poursuivre que l'effort
doit concerner particulièrement le volet afférent à la création de richesse,
pour renforcer les ressources de la wilaya et créer des postes de travail.
Eviter, autant que possible, de consacrer des enveloppes financières qui ne
seront pas consommées et dégager une solution radicale aux programmes gelés
auxquels sont affectés des montants qui sont d'année en année transférés vers
d'autres chapitres. Lors de la séance des débats, une élue a critiqué
l'éclairage public, défaillant même au centre-ville, dira-t-elle, mais aussi la
conception architecturale du salon d'honneur de l'aéroport de la ville, qu'elle
qualifie de dégradante et ne sied pas à la ville. Un autre s'est élevé contre
les incessants reports du programme de réalisation de 100 logements au profit
des victimes du terrorisme, qui date pourtant de 2004.