
L'on se rappelle
qu'au mois de février dernier, et au cours d'un point de presse, animé par son
directeur M. Mohamed Ifleh, la direction de distribution de l'électricité et du
gaz de la wilaya de Médéa avait annoncé, alors, la mise en place d'un «plan
exceptionnel d'urgence» pour mettre fin à ces chutes de tension, devenues
régulières et ce, en prévision de la saison estivale 2013 et au-delà. Un point
de presse que nous avions rapporté dans notre journal, en donnant tous les
détails de ce plan. Aujourd'hui, quatre mois après son lancement, où en est,
justement, la réalisation de ce plan ? C'est la question à laquelle a répondu
M. H'cène Yousfi, chef de ce projet «Plan exceptionnel d'urgence» à ladite
direction, au cours d'un point de presse, tenu dans la matinée de lundi dernier
: «Au jour d'aujourd'hui, 80% des 85 postes de transformation, dont la
réalisation avait été décidée, dans le cadre de ce plan, sont achevés et sont
opérationnels, soit un total de 67 postes de transformation. Alors que les 18
autres restants le seront, avant la fin du mois de juin prochain. A ces 67
postes de transformation s'ajoute la réalisation d'un nouveau réseau
électrique, sur une distance linéaire de 65 km». Et ce responsable d'ajouter :
«Ce qui a déjà nécessité une enveloppe financière de 30 milliards de centimes sur
le total des 65 qui avaient été alloués pour ce plan». Se voulant plus
rassurant vis-à-vis des clients de cette direction, M. H'cène Yousfi, précisera
: «Nous pensons qu'après la réalisation totale de ce plan exceptionnel
d'urgence, nos clients, à travers les différentes régions de la wilaya n'auront
plus à souffrir des chutes de tension observées par le passé. Et là, il y a
lieu de citer, plus particulièrement, les grandes agglomérations comme
Berrouaghia, Ksar El-Boukhari, Béni Slimane? ainsi que le chef-lieu de la
wilaya, qui font face à de gros besoins en énergie électrique». Parlant des
contraintes et autres difficultés rencontrées sur le terrain par cette
direction, le chef de ce projet «Plan exceptionnel d'urgence», dira : «Il y a
les oppositions des propriétaires terriens qui refusent le passage sur leurs
terres, des câbles et autres lignes électriques, tout comme la pose des postes
de transformation. Il y a ensuite, dans certains endroits, les reliefs
accidentés qui nous obligent à réaliser des murs de soutènement, ce qui nous
amène à accuser un certain retard dans le taux d'avancement de nos travaux.
Comme autres contraintes, il y a l'insuffisance, pour ne pas dire manque,
d'équipements (câbles électriques, appareillages?)». Et, pour conclure, M. H'cène
Yousfi n'omettra pas de signaler «le phénomène du vol des câbles électriques
qui pénalise, aussi bien nos clients que la direction».