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BLIDA : Mohamed Said rassure
par Tahar Mansour
 Invité par l'APC
de Bougara (Blida) dont la majorité est détenue par son parti, M. Mohamed Said,
président du Parti Liberté et Justice (PLJ) a tenu à rassurer les citoyens sur
la santé du Président Bouteflika en déclarant que: «le Président Bouteflika est
actuellement soigné à l'étranger et sa santé s'est améliorée de manière
sensible ces derniers jours, d'ailleurs il va très bientôt rentrer en Algérie,
alors il n'y a plus lieu de s'inquiéter ». Intervenant lors de cette rencontre
avec les militants de son parti en sa qualité de président de parti et non de
ministre, il rappela encore qu'il n'y a pas lieu d'appliquer l'article 88 de la
constitution car le président est en bonne santé et qu'il suit les évènements
sans interruption. M. Mohamed Saïd a aussi rappelé que la question de sa
candidature aux présidentielles de 2014 sera tranchée lors du prochain congrès
du parti dont la tenue est prévue pour le mois de décembre 2013. En outre, il a
refusé de parler des rumeurs faisant état de sa démission du poste de ministre
de la Communication qu'il occupe depuis le dernier remaniement et s'est
contenté d'affirmer que: «cette question se pose dans un autre cadre ».
Concernant la possible création d'un parti politique de tendance salafiste, le
président du PLJ n'y voit aucun inconvénient si ce dernier répond aux critères
imposés par la loi sur les partis politiques.
Lors de son
intervention devant les militants du PLJ, M. Mohamed Saïd a rappelé les
difficultés rencontrées par l'Algérie sur plusieurs registres après avoir
vaincu le terrorisme qui avait mis à plat l'économie et la stabilité du pays. L'Algérie doit faire face à trois fronts en matière de
développement en même temps, explique-t-il: « le retard accumulé dans la
réalisation des projets durant de longues années, elle réalise ceux du
programme actuel et prépare ceux à venir, et c'est très difficile». Revenant
aux causes des années de braise, il affirma que l'Etat algérien n'a pas retenu
la leçon de ce qui est arrivé en 88 et 89, quand le pétrole était cédé à très
bas prix «juste pour acheter de la nourriture» et: «au lieu de régler les
problèmes de la société, les responsables de l'époque ont ouvert «des
boutiques» pour les partis politique et nous avons vécu les résultats durant la
décennie qui s'ensuivit» a-t-il encore rappelé. Avant de rencontrer la société
civile, dans un débat ouvert, le président du PLJ a appelé à asseoir une
économie qui ne se base pas uniquement sur la rente pétrolière.
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