Après une entame de phase retour remarquable, avec une victoire à Alger devant le MCA, puis un large succès à domicile face à la JSK, le WATlemcen est retombé dans ses travers en cette fin saison en enchaînant des revers. Sa dernière défaite à Béchar est d'ailleurs la quatrième consécutive, toutes compétitions confondues. Eliminé de la Coupe d'Algérie et menacé de relégation, il faut avouer que le Widad est passé complètement à côté de son sujet cette saison. Ceci est bien évidemment la conséquence directe de l'instabilité constatée au niveau de la direction avec notamment ce sempiternel problème financier qui a freiné la bonne marche du club. Aujourd'hui, le WAT ferme la marche au classement de la Ligue1 en compagnie de l'USMBA et du CAB, soit à cinq longueurs du premier potentiel non reléguable, le MCO en l'occurrence. Une situation inconfortable certes, mais nullement insurmontable pour les coéquipiers de Maâzouzi, qui ne comptent pas abdiquer malgré la difficulté de la mission. Dans le camp des supporters, on reproche à certains éléments de ne pas se donner à fond sur le terrain, surtout lors du dernier match face à la JSS, où on sentait que la partie s'est déroulée à sens unique. Cela pourrait s'expliquer par la grosse pression exercée sur les joueurs en cette période cruciale. Et dans ce contexte justement, certains jeunes ne peuvent plus s'exprimer dans un tel climat. Aussi, certains cas d'indiscipline ont-ils été cités ces dernières semaines concernant quelques joueurs. L'autre handicap à prendre également en considération, les blessures qui n'ont pas épargnés le Widad, ce qui fausse le travail du staff technique contraint chaque fois de présenter une équipe new look. Sur le plan du jeu, ceci a des répercussions sur la cohésion. Pour essayer d'en savoir plus sur la préparation de l'équipe et le plan de sauvetage tracé par le staff technique, nous avons tenté de prendre attache avec l'entraîneur Abdelkim Benyellès, mais ce dernier n'a pas voulu s'exprimer sur la situation. En tous les cas, à Tlemcen c'est la mobilisation générale pour maintenir le club parmi l'élite, une mission certes difficile mais pas impossible à cinq journées du baisser de rideau.