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![]() ![]() ![]() ![]() Mettant à
exécution le préavis de grève de huit jours lancé le 31 mars dernier pour
réclamer la satisfaction d'une plate-forme de revendications composée de 9
points, dont les plus importants, rappelons-le, portent sur la gestion de la
commission des œuvres sociales et l'annulation de la liste des bénéficiaires de
200 postes d'emploi permanents affichée dernièrement, la section syndicale de
l'UGTA de l'APC de Constantine a déclenché hier une grève du personnel qui a
touché, selon les organisateurs, dix délégations communales et certaines
structures dont la gestion relève de la municipalité. Mais l'arrêt de travail
n'aura duré, en définitive, que deux heures car, la veille au soir lors d'une
rencontre qui a réuni le président de l'APC, le chef de daïra et les membres du
syndicat, un accord de principe a été conclu entre les deux partenaires pour
régler tous les points inscrits dans la plate-forme de revendications selon un
calendrier à arrêter entre eux. Ils ont retenu que le règlement de ces points
sera formalisé au cours d'une réunion prévue entre les deux partenaires sociaux
pour demain jeudi 11 avril.
Mais le mot d'ordre de grève étant lancé, les représentants des travailleurs ont attendu hier matin la formalisation et la signature de l'accord établi la veille pour annoncer la suspension de celle-ci en informant les délégations communales et les travailleurs en grève de reprendre le travail. «Jeudi, si les engagements pris par le président de l'Assemblée populaire communale ne sont pas respectés, la grève reprendra aussitôt», a promis, hier, le secrétaire général de la section syndicale UGTA de l'APC, M. Zemmouri Abdelouahab, au cours d'une rencontre avec la presse. Entre-temps, la section syndicale de l'organisation rivale, le Snapap qui est également implanté au niveau de la municipalité de Constantine, a diffusé dans la journée d'hier un communiqué par lequel il a dénoncé les «comportements antiréglementaires de certaines personnes qui ont tenté d'empêcher les travailleurs d'exercer leurs tâches au niveau de leurs structures respectives». Les syndicalistes du Snapap ont aussi reproché au président de l'APC de continuer à travailler «avec ce syndicat (l'UGTA) qui n'est plus représentatif au niveau de l'APC», disent-ils. En réponse à tout cela, M. Zemmouri a déclaré que ces accusations sont totalement infondées et que son syndicat avait organisé la grève selon les normes réglementaires, sans exercer de pression sur aucun travailleur pour le pousser à suivre l'arrêt de travail. «Malgré le fait qu'elle n'ait duré que deux heures de temps, notre grève a été réussie à 100%», a-t-il déclaré devant la presse, ajoutant que l'UGTA est bien implantée parmi les travailleurs de l'APC où, selon lui, elle est majoritaire. |
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