Le stade des Frères Demane Debbih de Aïn M'lila s'est avéré trop exigu pour contenir le nombreux public venu assister à cette affiche inédite des huitièmes de finale de la Coupe d'Algérie entre le CRB Aïn Fakroun, leader actuel de la Ligue 2, et le CR Belouizdad, un habitué de l'épreuve populaire qui occupe le ventre mou du classement de l'élite.

 Le moins que l'on puisse dire est que la hiérarchie a été respectée puisque c'est le Chabab qui a composté son billet pour les quarts de finale, grâce à une seule et unique réalisation inscrite par l'international Slimani en début de seconde période. Il faut dire que les intentions de l'entraîneur Nabil Neghiz étaient claires bien avant cette rencontre en alignant pratiquement une équipe remaniée. «Notre objectif reste l'accession en Ligue 1. Donc, nous sommes entièrement concentrés sur notre parcours en championnat. C'est la raison pour laquelle j'ai préféré laisser reposer bon nombre de titulaires», dira-t-il avant le coup d'envoi. A l'inverse, et convaincu que son équipe aura un bon coup à jouer dans cette compétition après avoir perdu tout espoir de jouer le titre, Fouad Bouali a aligné son onze titulaire.

 Portés par leurs fidèles supporters, les locaux entamèrent les débats tambour battant dans le but de prendre vite l'avantage, mais bien organisés sur le terrain, les gars de Belouizdad n'ont pas trouvé de difficulté à stopper les assauts adverses, et ce malgré les quelques essais de Bourahli et Sayah, sans conséquence pour le gardien Chouih. Pour sa part, le CRB a lui aussi mis à son compte quelques tirs de loin qui ont été sans danger pour le keeper Boussouf. En seconde période, on jouait seulement la quatrième minute lorsque l'international Slimani, bien servi par son camarade Rebbih, planta la première banderille d'un tir puissant du pied droit qui ne laissa aucune chance au keeper local. Par la suite, le CRB s'est contenté de gérer son avance, et ce en dépit du retour en force des locaux, qui prirent des risques derrière, ce qui aurait pu permettre à Slimani d'aggraver la marque à deux reprises, mais en vain. C'est donc sur cette courte victoire que l'arbitre Ghorbal mettra fin aux débats.