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![]() ![]() ![]() ![]() L'aménagement de
ralentisseurs anarchiques et ne répondant à aucune norme technique, dans une
ville en chantier du fait des travaux de réalisation de projets structurants,
vient compliquer encore davantage une circulation automobile des plus
chaotiques.
Ainsi, pour les véhicules habitués à emprunter le tronçon routier allant du centre-ville de Constantine vers la nouvelle ville Ali Mendjeli, la circulation depuis hier est devenue une véritable épreuve. Suite à des protestations des habitants de la «ferme Benlahreche», à proximité de l'aéroport, qui ont réclamé l'aménagement de «dos-d'âne» pour se protéger des nombreux accidents qui ont fait des ravages dans le coin, dès le lendemain de véritables «dos de chameau» ont été édifiés. Des ralentisseurs existaient auparavant, mais ceux-ci ont été rasés à l'occasion de la visite du Premier ministre Sellal à Constantine. En tout cas, en guise de ralentisseurs, ce sont des masses de béton qui ont été mises en travers de la route, empêchant toute circulation, alors qu'il s'agissait de l'aménagement de ralentisseurs, qui devaient, comme leur nom l'indique, «ralentir» la circulation et non la bloquer. Quoi qu'il en soit, l'effet immédiat de la pose de ce béton a entraîné la formation de bouchons qui se sont étalés sur plusieurs kilomètres. Aussi bien du côté de l'aéroport où les voitures sont pare-chocs contre pare-chocs jusqu'à Ali Mendjeli, que du côté venant du centre-ville du Vieux Rocher où les bouchons commencent à prendre naissance dès la cité de Zouaghi. Au-delà de la souffrance «inutile» des automobilistes coincés dans des embouteillages monstres, si jamais une ambulance devait transporter en urgence un malade sur cette route, le pire est à redouter. Aussi, le déplacement des services de sécurité en cas d'intervention rapide ne pourrait jamais atteindre ses buts. Bien évidemment, il ne faut pas ignorer que nombre de citoyens de plusieurs quartiers et cités de la ville, qui craignent pour leur vie et celle de leurs enfants, réclament des autorités locales l'aménagement de dos-d'âne à proximité de ces établissements scolaires fréquentés par leur progéniture. Cela à l'exemple des habitants de la cité El-Bir, qui soulignent l'existence de trois écoles primaires et d'un CEM dans leur rue principale, qui, bitumée récemment, donne l'occasion à certains conducteurs de la traverser en 5e vitesse, sans faire cas des enfants inconscients qu'ils peuvent heurter. La pose des ralentisseurs est une nécessité impérieuse, certes, mais il s'agit de les réaliser dans les normes pour éviter l'étranglement de la circulation routière et les dégâts pour les véhicules. Car, ces dos-d'âne qui parsèment les routes ne sont même pas peints en blanc pour qu'ils soient visibles, de nuit surtout, par les automobilistes. |
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