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Les oeuvres sociales de l'APC posent toujours problème
par A. Mallem
 Comme annoncé
auparavant, la section syndicale de l'APC de Constantine a indiqué hier dans un
communiqué, dont nous détenons une copie, qu'elle organise aujourd'hui,
mercredi 6 mars, un sit-in de protestation des travailleurs communaux et ce à
partir de 10 h devant le siège de l'APC boulevard Zighoud-Youcef. Au cours de
cette manifestation, qui revêtira un caractère tout à fait pacifique et
organisé, nous ont affirmé les organisateurs, les travailleurs de la
municipalité du vieux rocher, vont présenter une plate-forme de revendications
comportant 6 points, où figure principalement la demande pressante d'agrément
de la commission des oeuvres sociales. «Ce dossier, rappelons-le, a indiqué le
secrétaire général de la section syndicale du SNAPAP, M. Mansouri, reste bloqué
au niveau de la DRAG de la wilaya de Constantine depuis plus d'une année. A
présent, cette revendication revêt un caractère des plus urgents que nous
voulons maintenant adresser au wali par l'intermédiaire du président de l'APC,
en lui demandant d'intervenir pour libérer ce dossier des arcanes
administratives. Car, privés de leur argent et faisant face à la dégradation de
leur pouvoir d'achat, les travailleurs municipaux ne veulent plus attendre
davantage pour pouvoir bénéficier, à l'instar des travailleurs des autres
secteurs, des prestations des œuvres sociales qui leur permettront de régler
quelques problèmes». A ce propos, les syndicalistes du SNAPAP nous ont affirmé
hier qu'ils sont déterminés à porter cette question devant le ministre de
l'Intérieur lui-même si celle-ci n'est pas réglée au niveau local.
Viennent ensuite d'autres revendications, et
non des moindres, par lesquelles le partenaire syndical dénonce «l'abus de
pouvoir exercé contre les travailleurs par plusieurs responsables activant au
siège de l'APC et dans des délégations urbaines». Craignant le pourrissement de
la situation à cause des conflits permanents suscités par l'attitude de ces
responsables administratifs, les contestataires réclament leur départ tout en
leur reprochant leur hostilité envers l'activité syndicale du SNAPAP en
privilégiant l'autre partenaire syndical à la mairie, à savoir l'UGTA. Le reste
des points de revendications est axé sur les conditions de travail difficiles
auxquelles font face les travailleurs, notamment ceux des secteurs de l'hygiène
et de l'assainissement et de l'éclairage public «dépourvus de l'habillement
réglementaire et de tous les équipements propres à leurs activités dangereuses
sur le plan de la santé et de l'intégrité physique», disent-ils dans le
communiqué. Posé à maintes occasions, le problème de la sécurité à l'intérieur
des délégations urbaines, plus spécialement dans les services d'état civil, est
également remis sur la table par les contestataires qui considèrent que cette
tâche spécifique doit être confiée à un personnel compétent et spécialement
formé dans ce sens. «Sans oublier la régularisation, à partir de l'année 2006»,
des travailleurs de l'hygiène et de la sécurité qui ont été intégrés en janvier
2012.
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