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Selon le Syndicat national autonome des personnels de l'administration
publique (SNAPAP), 85 % des travailleurs et fonctionnaires «ont répondu
favorablement à l'appel de grève». Cette grève de 3 jours qui a pris fin hier a
paralysé l'activité dans les secteurs de l'agriculture et l'hydraulique,
l'habitat, l'enseignement supérieur, la santé, l'éducation nationale,
l'intérieur, la formation professionnelle et dans d'autres secteurs de la
fonction publique, et ce, dans de nombreuses wilayas, soutient le SNAPAP. Ce
dernier fait état dans une déclaration rendue publique hier que le taux de
suivi le plus élevé a été enregistré dans les rangs des travailleurs des
communes. La déclaration du SNAPAP évoque également des « dépassements » de la
part de responsables qui, par exemple, à Constantine, après avoir insulté les
travailleurs en les menaçant de licenciement, les ont sortis dehors pour
occuper la voie publique. Des scènes similaires ont été enregistrées dans le
secteur des finances dans la wilaya de Mascara, soutient encore le SNAPAP. A
Ouargla, ce sont les travailleurs du secteur de l'enseignement supérieur qui
subirent des pressions et menaces de licenciement de la part de leurs
responsables, ajoute le syndicat. Le SNAPAP a aussi dénoncé les pressions
contre les travailleurs de la commune de Tissemssilt. Il a aussi indiqué que
des pressions ont été exercées sur les syndicalistes du SNAPAP, notamment à
l'institut national du froid de Birmandreis.
Cela dit, le SNAPAP, a indiqué son secrétaire chargé à l'information, Djillali Hamrani, tire « une grande satisfaction à la suite de cette grève ». Et souligne que les travailleurs restent déterminés à arracher leurs droits afin de mettre un terme à la « Hogra » et à l'exclusion qu'ils subissent en raison de leur situation socioprofessionnelle qualifiée de « pitoyable ». Il y a lieu de rappeler que le SNAPAP a appelé à cette mobilisation pour une grève de 3 jours (18,19 et 20) par le biais de ses différentes unions. Il existe 36 secteurs dans la fonction publique qui sont concernés par cette grève, selon le syndicat. Ce dernier revendique essentiellement la révision du statut particulier et du régime indemnitaire des agents de sécurité, des ouvriers professionnels (chauffeurs, appariteurs, jardiniers?) des corps communs (agents de bureau, administrateurs, administrateurs principaux et corps techniques) dans l'agriculture et l'hydraulique. Il revendique l'augmentation de la prime de rendement à hauteur de 40% et la généralisation de certaines primes à tous les travailleurs et l'intégration des contractuels. Ils sont plus de 400.000 adhérents à avoir suivi ce mouvement, précise le SNPAP. |
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