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![]() ![]() ![]() ![]() Lors d'un point de
presse, tenu dans l'après-midi de jeudi dernier, au siège de la Sûreté de
wilaya de Médéa et animé par le commissaire Mustapha Bouras, responsable de la
police judiciaire dans cette institution sécuritaire locale, il a été fait état
du traitement de trois affaires criminelles distinctes : l'une liée à «une
grosse opération de contrebande de ciment», et les deux autres au trafic de
stupéfiants.
L'on saura ainsi que les faits de la première affaire remontent à l'année 2011, quand les services de la brigade économique et financière, relevant de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Médéa, reçurent le dépôt de plainte d'un citoyen dont le compte courant postal (CCP) recevait périodiquement, entre 2008 et 2010, des sommes énormes qui ne lui appartenaient pas et qui ont atteint plus de 2,5 milliards de centimes, alors que son salaire mensuel était tout juste moyen. Et l'enquête, immédiatement déclenchée, allait être de longue haleine mais qui a fini par donner ses fruits, dans ce sens que le principal suspect, celui à qui appartenait cette somme de 2,5 milliards de centimes et qu'il avait versé dans le compte de son propre ami, fut identifié et localisé. 2,5 milliards de centimes qui ne représentaient, selon le commissaire Mustapha Bouras, que bien peu par rapport à ce que cet individu encaissait «cash» dans ses nombreuses et différentes opérations de vente de ciment, au marché noir. Ses clients étant principalement des commerçants détaillants en ciment ainsi que des entrepreneurs en bâtiments de l'est du pays. L'astuce étant toute simple : cet individu, âgé de 39 ans et habitant à Médéa, faisait sortir le ciment, en grandes quantités, des différentes usines grâce à un registre de commerce qui n'était, en réalité, plus valable, et qu'il revendait, par la suite, au marché noir. Les deux individus, le principal suspect et son ami titulaire du CCP, ont été placés sous contrôle judiciaire après leur comparution devant le procureur de la République, près le tribunal de Médéa. Quant aux deux autres affaires, liées au trafic de stupéfiants (kif traité et psychotropes), elles ont eu lieu en milieu de semaine écoulée, respectivement à Berrouaghia et Médéa. Elles se sont soldées par l'arrestation de quatre individus, âgés entre 22 et 39 ans, dont deux repris de justice, et la saisie de plus de 900 g de kif traité, une quantité importante de psychotropes et une somme totale de plus de 19 millions de centimes. Les quatre individus ont été placés sous mandats de dépôt. |
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