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![]() ![]() ![]() Incendie du central téléphonique de la Grande Poste : Un comité de crise à Algérie Télécom
par S. C. ![]() L'incendie qui
s'est déclaré mercredi dernier au niveau de la galerie souterraine de la Grande
Poste d'Alger et qui abrite le central téléphonique Larbi Ben M'hidi a
constitué un véritable séisme au niveau de l'opérateur public Algérie Télécom
qui a mis sur pied un comité de crise et dont les travaux entamés samedi se
poursuivaient dans l'après-midi d'hier. Après le sinistre qui a causé d'importants
dégâts au niveau des installations souterraines et dont l'origine a été, selon
la protection civile, un court-circuit ayant touché les câbles, mais l'origine
de l'incendie «demeurait encore méconnue», Algérie Télécom avait assuré que la
téléphonie et l'Internet ont été rétablis pour une grande partie des abonnés
sans pour cela donner plus de précisions sur les incidences et le nombre
d'usagers pénalisés. Algérie Télécom avait rendu public un communiqué dans
lequel elle précisait les importantes perturbations du réseau téléphonique et
d'Internet, et que ses équipes techniques oeuvraient d'arrache-pied et en
continu pour remettre en service le réseau téléphonique et l'Internet.
Par ailleurs et pour ne pas trop pénaliser les clients, les équipes d'Algérie Télécom ont immédiatement opté pour une alternative en déroutant le trafic sur d'autres chemins (El Biar, 1er-Mai) juste après l'incendie. De son côté, Moussa Benhamadi, le ministre des PTIC, avait indiqué mercredi, jour de l'incendie et qui coïncidait avec l'arrivée du président François Hollande à Alger, que le retour à une situation normale était prévu pour vendredi. Il a précisé à ce sujet que «pour pallier à des incidents similaires, une nouvelle plate-forme est en passe d'être mise en place avec l'introduction de la technologie MSAN, consistant à ne plus centraliser de gros équipements, comme c'est le cas du central de Ben M'hidi, lequel sera désormais décentralisé». Notons enfin qu'aucune information n'a filtré des travaux du comité de crise qui se tenaient encore hier. |
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