
A l'évidence, le CSC fait une bonne entame de saison et se trouve sur la
bonne voie pour assurer ses arrières dès le cycle aller du championnat. Pour
une équipe dont l'objecif déclaré était le maintien, c'est de bon augure.
«C'est le travail de fond entamé par Lemerre qui est en train de porter ses
fruits», a estimé hier un vieux supporter des «Vert et Noir» très satisfait des
résultats réalisés par son équipe en ce début de saison. «Et c'est vrai,
enchaînent d'autres Sanafirs, avec Lemerre, le CSC commence à bien voyager.
Pour preuve, les deux nuls arrachés à l'extérieur face à des équipes devant
lesquelles on perdait immanquablement et par des scores lourds, comme c'était
le cas devant Chlef la saison dernière où le CSC a encaissé, en aller et
retour, six buts pour en rendre un seul». De ce fait, les milliers de Sanafirs
commencent à voir grand pour leur équipe en estimant que les dirigeants et le
staff technique ne doivent plus se contenter de jouer le maintien, surtout
après la démonstration du CSC à Chlef devant l'ASO et que rapportent des
supporters ayant effectué le déplacement. Menés à la marque en début de match
et jouant à dix depuis la 32' après l'expulsion de leur joueur Benhadj, les
camarades de Bezzaz, faisant preuve de rigueur, ont dominé copieusement leurs
adversaires sur les plans physique et tactique. Et n'était-ce la prestation du
gardien chélifien Ghalem et l'arbitre qui les a privés d'un but valable, ils
seraient revenus avec les trois points du match. Lemerre aurait-il enfin trouvé
la clé de l'énigme constituée par son équipe, lui qui a déclaré, à la fin du
match livré à Constantine face au MCO, que «le CSC reste encore une
interrogation pour moi et à laquelle je n'ai pas encore de réponse». Contre le
MCO, l'entraîneur français avait reproché à ses joueurs un manque de fraîcheur,
d'avoir des potentialités énormes et de ne pas jouer sur leur vraie valeur. Et
il a cité comme exemple Bezzaz et Benhadj. Contre l'ASO, le premier s'est
réveillé et par sa classe et son métier, il a survolé cette rencontre, tandis
que le second a confirmé les appréhensions de son entraîneur, lequel lui a
reproché d'être trop impulsif en se faisant expulser à la demi-heure du match,
mettant ainsi en danger l'équilibre de l'équipe. Or, c'est le contraire qui
s'est produit chez ses coéquipiers qui ont fait bloc. Et, grâce à une condition
physique irréprochable, ils ont réussi à contrer des Chélifiens épuisés
physiquement. «C'est la patte de Lemerre qui se traduit sur le terrain», a
commenté encore un supporter.