C'est sous le thème, et en même temps slogan «il est temps d'agir pour sauver le peu qui reste» que s'est tenu, tout dernièrement, à Ksar El-Boukhari, chef-lieu de daïra, situé à 65 km au sud de Médéa, un important séminaire de formation sur «la gestion des déchets ménagers: problématique, diagnostic et prise en charge».

Un séminaire de trois jours que vient d'abriter l'Institut national de perfectionnement de l'équipement (INPE) et qu'organisait le Conservatoire national de formation à l'environnement (CNFE) qui relève du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, au profit des personnels concernés de toutes les administrations de la wilaya de Médéa. En d'autres termes, les responsables des bureaux d'hygiène des communes, ceux des services de la direction de l'Environnement, les secrétaires généraux des APC? Etalé donc sur trois journées pleines, entre séances plénières et travaux en ateliers, ce séminaire a eu à plancher sur plusieurs aspects liés à cette problématique de la gestion des déchets ménagers et animé par des cadres universitaires venus de Blida et Alger.

En effet, après la séance d'ouverture au cours de laquelle les organisateurs ont parlé des objectifs fixés par ce séminaire de formation, suivis par les interventions de nombreux participants qui ont exprimé et présenté leurs attentes, les premiers conférenciers ont abordé cet épineux sujet des déchets ménagers, en donnant un aperçu sur les modes et les modalités de leur gestion.         Ceci à l'issue d'un diagnostic objectif et responsable de l'état actuel de la gestion des déchets municipaux plus particulièrement. Un sujet qui a été très profondément traité durant les travaux d'ateliers avec notamment «les différents types de déchets», «les ordures ménagères: composition, caractérisation et nuisances», «la pré-collecte, le balayage, la collecte, la déchetterie, la collecte sélective, le centre de tri, la valorisation et le recyclage » et enfin « la législation en vigueur». Ceci tout au long des journées de mardi et mercredi. Alors qu'au cours de la troisième et dernière journée, celle du jeudi, les participants se sont penchés sur « le traitement et l'élimination des ordures ménagères», «les déchets hospitaliers et les moyens de leur prise en charge», «la contamination des eaux et les maladies à transmission hydrique», «les normes de qualité applicables à l'eau potable», «l'hygiène urbaine, les décharges et les maladies parasitaires» et enfin «l'usage des eaux usées et ses conséquences sur la contamination des sols et des denrées alimentaires».

Un séminaire de formation sur «la gestion des déchets ménagers», qui a abordé également d'autres points tout aussi importants comme l'éducation appropriée à de telles missions et le renforcement de la prise de conscience dès le jeune âge, la sensibilisation à la participation à l'émergence d'une véritable culture environnementale au sein de la société algérienne?

Ceci pour dire qu'aujourd'hui la véritable sonnette d'alarme est bel et bien tirée et que le moment est venu pour une véritable prise de conscience générale, prise de conscience salutaire, effective et efficace, qui doit aller de pair avec cette récente décision des plus hautes autorités du pays et relative à cette opération nationale d'envergure de nettoyage de notre environnement.

UN MILIEU ET UN PAYSAGE ENVIRONNEMENTAUX OU IL FERAIT BON VIVRE ET DANS LEQUEL NOS ENFANTS SURTOUT EVOLUERAIENT LOIN DES SALETES, DES NUISANCES SONORES ET ATMOSPHERIQUES?  UN SEMINAIRE DE FORMATION QUI A PRIS FIN PAR L'ADOPTION DE PLUSIEURS RECOMMANDATIONS ALLANT TOUTES DANS LE SENS DE LA PRIMAUTE DE L'ACTION SUR LA REFLEXION, C'EST-A-DIRE AGIR SANS PLUS ATTENDRE.