Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Après avoir usé de toutes les voies de recours : Les ex agents de l'EGZIA interpellent le ministre

par S. C.

Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l'énergie et des mines, les agents de la force d'intervention de réserve (FIR) exerçant pour le compte de la direction régionale de la zone industrielle sous couvert de Sonatrach Aval et estimés à près de 200, reviennent sur le contentieux qui les oppose à leur tutelle et le sollicite pour user de tout son poids afin de trouver une solution.

Selon les signataires du courrier, les responsables de cette dernière, la DRIZ, ne se sont limités qu'à des promesses quant à la satisfaction des revendications formulées à maintes reprises. Ces dernières d'ordre socioprofessionnel ont été maintes fois adressées aux responsables de sonatrach Aval, mais sans aucune suite, notent ils. Ils rappellent au ministre que plusieurs de ces agents sont à la porte de la retraite et risquent de perdre plusieurs de leurs avantages si leur situation n'est pas régularisée. Cette situation récurrente a fait l'objet de plusieurs protestations et la dernière en date remonte à juin dernier, une action qui s'est limitée certes à la médiatisation du conflit dans l'espoir de voir les hauts responsables du groupe prendre les mesures idoines. Pour rappel, ce conflit qui concerne 900 agents à l'échelle nationale, a pour origine le transfert de ce personnel de la l'EGZIA à Sonatrach. Ils ont été recrutés afin d'intervenir en cas de sinistre au niveau de pas moins de 26 complexes du pôle énergétique et si besoin est, en dehors du site en cas de catastrophe naturelle. Mais, grande fut leur surprise en découvrant que leurs salaires n'étaient pas alignés sur ceux de leurs collègues de Sonatrach en dépit du fait qu'ils remplissent la même mission et ce au moment où leurs carrières professionnelles se situent entre 15 et 25 ans de service. avec des catégories entre 13 et 15) jugées en deçà de la mission dont ils sont chargés, les agents concernés estiment que cette discrimination salariale est injuste.