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Notre supplément économie avec la collaboration de «MAGHREB EMERGENT» : Des dinars, en Andalousie, «loin de la zone !»
par Salim Rabia Virage libéral ? Des entrepreneurs algériens, fatigués par le «bureaucratisme», la «rigidité» et «l'immobilisme» présumés d'Ahmed Ouyahia se prennent à chercher et à découvrir des «signes» dans les premières onomatopées du gouvernement Sellal. C'est vrai que le simple «dégagement» des routes, chemins et places obstrués par des vendeurs «informels» fait du mouvement. A condition de faire semblant d'oublier que cela fait partie de la routine de fonctionnement et que ce n'est pas le «dégagement» qui pose problème mais la très longue «installation» des farrachas et revendeurs de tout et n'importe quoi. Quand on ne fait pas le travail pendant très longtemps, quoi qu'on fasse, le simple fait de bouger, fait secouer la poussière accumulée dans l'inaction. Les entrepreneurs algériens le savent. Enlever un peu de poussière, c'est du «rattrapage» pas de l'action et encore moins une «réforme structurelle» comme l'entendent les organisations internationales genre FMI et BM. Mais les entrepreneurs algériens aiment rêver. Encore qu'on ne sait pas combien d'entre deux sont de vrais partisans du «formel» pour de vrai et de l'imposition du chéquier et des transactions couleurs transparentes. Il est certain que la récupération des routes, rues et autres places ? pour combien de temps ? ? ne peut être assimilée à une reconquête. Encore moins une reconquête de l'Andalousie perdue. Ce sont juste des dossiers mis dans la case «en instance» dans les arcanes d'une gouvernance par l'immobilité que l'on se met soudain à feuilleter et essayer de «traiter». Pas de quoi tracer en théorie des plans sur la comète et de rêver de «virage libéral». En matière de «conquête», il y a des Algériens, pas nécessairement très fortunés, qui sont en train de la faire, pacifiquement, avec des dinars transformés en euros par la «Port-Said Bank» ou via des places comme Dubaï. En s'offrant des «apparts» qui coûtent moins cher qu'à Alger. Et, explique notre analyste, cela ne relève pas vraiment du placement ou de l'investissement. Pour des membres de l'Upper middle class algérienne, allez vers l'Andalousie, c'est migrer, ne serait-ce que durant les vacances, vers un style de vie qui devient à leurs yeux problématique en Algérie. Ils paraphrasent, à leur manière le chant des Barbares de Lavilliers?. «Oh mes dinars, emportez-moi, emportez-moi loin de la zone? vers des pays faciles?». |
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