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![]() ![]() ![]() ![]() A quelques jours
de la fête de l'Aïd, il est constaté à Mécheria, le plus grand centre urbain de
la wilaya de Naâma, un véritable rush sur les magasins de vêtements et de
chaussures. En effet, au niveau du centre-ville et juste après le «f'tour», une
grande animation règne dans les grandes artères de la ville jalonnées de
commerces. On y croise les jeunes et moins jeunes, les femmes et les enfants,
réunis, peut-être, pour une même cause : trouver un vêtement convenable et
moins cher dans la mesure du possible. Mais cette année, faut-il le souligner,
et de l'avis de tous, la cherté des produits vestimentaires, surtout pour
enfants, a atteint des seuils vertigineux. Jugez-en : un ensemble pour garçon
ou fillette n'est pas cédé à moins de 3.800 DA, un Jean, d'une quelconque
qualité, frise aisément la barre des 2.200 DA au même titre que les trainings
et chaussures. Le prix d'une simple chemise pour fille et même garçon n'est
négociable qu'entre 1.500 et 1.900 DA. Quant au «made in», c'est une autre
paire de manches. «Pour satisfaire la demande de deux enfants seulement, je
viens de débourser 20.000 DA», dira une mère de famille, rencontrée au seuil
d'un magasin et dont les petits compagnons ne semblent guère satisfaits de leur
acquisition. «De mémoire de Mécheraouia, renchérit-elle non sans étonnement, la
ville de Mécheria n'a jamais enregistré une cherté pareille. C'est une
véritable saignée pour les petites et moyennes bourses».
Il faut dire qu'en matière d'offres, les produits proposés sont alléchants, surtout avec les nouvelles boutiques aux articles «made in» qui affichent des prix vertigineux. Mais il est une clientèle, triée sur le volet, qui n'hésite pas à mettre le prix pour acquérir ce qu'elle appelle communément «produit griffa», à la grande satisfaction de leur progéniture. A NOTER QUE POUR LES MOINS NANTIS, IL EXISTE LE MARCHE HEBDOMADAIRE QUI CONSTITUE AVEC CELUI DE LA BASTILLE LEUR LIEU DE PREDILECTION. LES PRIX AFFICHES ETANT LES PLUS ABORDABLES QUOIQUE LES PRODUITS PROPOSES SOIENT DE MOINDRE QUALITE. «CERTES, LES FRAIS DE L'AÏD SONT VENUS SE GREFFER A CEUX DU RAMADHAN, CONFIE UN PERE DE FAMILLE, MAIS JE NE PEUX PAS LAISSER LES ENFANTS SANS VETEMENTS QUITTE A EMPRUNTER DE L'ARGENT. BONNE FETE QUAND MEME». |
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