
Contrairement aux
années précédentes, où l'on avait enregistré plus de 08 restaurants du cœur,
ouverts durant le mois de Ramadhan, seuls 05 répartis à travers trois quartiers
de la ville d'El-Bayadh, offrent des repas chauds aux nécessiteux du chef-lieu
de la wilaya et un sixième à Chellala, le reste des quatre chefs-lieux de
dairate restantes qui ont fait preuve d'une grande générosité l'année écoulée
en pareille période envers les familles démunies. C'est peu, voire même
dérisoire et insignifiant,diront les responsables chargés du secteur de la
solidarité. L'insuffisance des crédits alloués par le ministère de la
solidarité et la wilaya, soit presque trois milliards de centimes ne justifie
nullement ce recul, plus particulièrement dans les trois daira : Bougtob,
El-Abiodh et Boualem qui ne figurent pas cette année dans le peloton de celles
concernées par les restaurants de la Rahma et l'on voit de mauvais œil cette
foultitude d'associations dites de bienfaisance, qui sont tombées dans une
profonde léthargie, exceptée de celle connue sous la dénomination de «Aicha Oum
Mouminine» qui tente, selon la gestionnaire des lieux Saadia Belgrainet,tant
bien que mal de faire face chaque fin de soirée à l'assaut des centaines de
familles assurées du repas du soir. L'on a appris auprès de la Direction de
l'Action sociale que 330 repas chauds et très variés sont servis
quotidiennement à table à l'heure du Ftour, tandis que 1.800 autres sont remis
aux chefs de familles. Les 2.000 couffins de Ramadhan remis à leurs
bénéficiaires ne suffiront jamais à calmer la faim et encore moins à soulager
l'estomac de ces dizaines de milliers de familles qui crient famine à longueur
de journée et vivant dans le dénuement le plus total dans cette wilaya réputée
pour être en tête du peloton des plus défavorisées du pays .