
Les quatre
plages, qui ont été interdites à la baignade après l'incident de dégazage
survenu au large de Béthioua, ont été de nouveau autorisées, a-t-on appris de
sources proches de la Protection
civile. Toutes les mesures nécessaires ont été prises et tout est rentré
dans l'ordre, affirme notre source. Ces plages ont été de nouveau rouvertes aux
estivants. Ces derniers avaient été sommés, dimanche, de ne pas se baigner et
ce, à cause d'une pollution due au dégazage de navire. L'alerte a été donnée
suite à la découverte de plusieurs nappes de gasoil et d'huile au niveau de
quatre plages relevant de la daïra de Béthioua, dont Mers El-Hadjadj et
El-Mactaâ. Ainsi, un périmètre de sécurité a été mis en place et d'importants
moyens humains et matériels ont été mobilisés pour absorber ces nappes et
éviter leur propagation dans la mer. L'opération a été menée par la Protection
civile en collaboration avec les équipes des gardes-côtes. Une enquête est en
cours pour identifier les auteurs de
cet acte. Selon les conventions internationales, les navires et les plateformes
sont tenus de conserver à bord certains de leurs déchets, et les ports doivent
fournir des services de récupération des déchets durant les escales. Ces
services n'étant pas toujours disponibles dans tous les ports, le dégazage se fait
alors de manière anarchique. Mais loin de la circonstance de cet indicent
survenu à Béthioua, le constat est encore plus inquiétant. Des quantités de
produits chimiques sont continuellement déversées par les pétroliers et les
méthaniers étrangers dans les eaux des plages de la wilaya d'Oran, notamment à
Béthioua et Arzew.