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Dans le précédent article, une personne en Europe m'a posté un commentaire (1) de Salim Mansour que voici : Salim Mansour : « Nous musulmans, sommes la source de notre propre misère ». « Nous avons hérité d'une culture du déni, du refus trop fréquent de reconnaître notre propre responsabilité dans le malaise généralisé qui laisse la plupart des pays arabo-musulmans dans un état de délabrement économique, politique et social. Les rapports sur les pays arabes sont un triste catalogue de tyrannies bien ancrées, d'économies en déroute, de richesses dilapidées, d'oppression des femmes, de persécution des minorités et de violence endémique. Au lieu de reconnaître la réalité du monde arabo-musulman comme une civilisation brisée, nous les musulmans avons tendance à nous complaire à blâmer les autres pour nos maux, faisant dévier nos responsabilités pour les échecs qui sont devenus des lieux de reproduction de la violence et du terrorisme. Beaucoup de nos intellectuels dans la vie publique et de nos dirigeants religieux dans les mosquées sont des adeptes du double langage, ils disent des choses en anglais ou en français, puis le contraire en arabe, en ourdou ou en farsi. Nous avons fait de l'hypocrisie un art, et avons tissé un écran de mensonges pour nous-mêmes qui nous rend aveugles à la réalité du monde qui nous entoure. Nous bouillons de colère et de ressentiment contre l'Occident, alors même que nous avons prospéré dans la liberté et la sécurité des démocraties occidentales. Nous avons inculqué à nos enfants une fausse fierté, et leur avons donné un sens de l'histoire qui s'écroule sous l'œil de la critique minutieuse. Nous leur avons transmis le fardeau de loyautés conflictuelles ? et maintenant certains d'entre eux sont devenus nos cauchemars. Nous prêchons la tolérance, mais nous sommes intolérants. Nous exigeons l'inclusion, mais nous pratiquons la ségrégation des sexes, l'exclusion des minorités et de ceux avec lesquels nous sommes en désaccord ». «Salim Mansour est professeur de science politique à l'Université Western, Canada » Ma réponse à cette réaction : « Salim Mansour dit des choses plus ou moins justes, ou qui paraissent justes. Dans le jugement, il faut dépasser l'apparat et l'étalage. La situation du monde arabo-musulman, en supposant même que cela soit vrai totalement, ne relève pas des peuples arabo-musulmans mais de la situation qui les a rendus ainsi. Et par situation, j'entends la dynamique historique. Evidemment, quand vous assénez cet écrit, vous cherchez à prouver, à donner étoffe à vos ressentiments que bien que j'estime légitimes ne vous autorisent pas à conspuer l'autre. En réalité, vous ne faîtes que reproduire les tares de ce professeur de science politique, pourtant de nom apparemment musulman, qui n'arrive pas à cerner les phénomènes humains. Cependant, quoi qu'il dise, il ne dira que son ressentiment. Dès lors qu'un jugement est ressentiment ou refoulement d'un sentiment, il n'est plus juste, il n'est plus objectif puisqu'il passe dans la vilenie. A noircir l'autre, à vilipender l'autre. Ce qui n'est en fait que ce qu'il montre. Il cède aux sirènes de l'extrémisme. Ce professeur est plus à plaindre qu'à blâmer ». Evidemment, ce commentateur n'a pas été satisfait de ma réponse, et je lui ai promis de préciser ma pensée dans un autre article. « Je ne sais s'il vous convaincra, mais je vais tenter », lui répondis-je. UN PESSIMISME DE PLUS EN PLUS POIGNANT DES PEUPLES Ceci étant, des questions se posent sur le bien-fondé des affirmations de ce politologue rapportées par l'internaute et ma réponse. « Est-il réellement à plaindre comme je l'ai écrit ? » On ne peut croire que s'il affirme relève du faux. Il y a beaucoup de vrai dans ce qu'il dit. Comme je l'ai affirmé, mais « les choses qu'il dit sont plus ou moins justes », il y a l'histoire qu'on ne peut oublier. Cette situation du monde arabo-musulman n'est pas née ex nihilo. Des causes précises sont à l'origine de cette situation de décadence. De plus, personne ne naît savant, arriéré, intelligent, rétrograde ou terroriste. C'et la vie, le milieu dans lequel l'être grandit qui le forge. La traçabilité de l'être relève avant tout de la géographie et des conditions qui l'ont vu naître. Né en Afrique, en Europe, en Chine ou dans un pays arabe, il est confronté aux forces civilisationnelles en évolution dans ces pays. Le monde n'est pas inerte et toute civilisation évolue selon son itinéraire de progrès et ce qu'elle vise dans ce progrès. Et le progrès est toujours en grandissant, en recul, il repartira une fois les forces négatives passées. L'homme est donc ce par quoi chaque pays est dans le monde, et dans le rapport des forces en compétition. Le Russe est ce par quoi est la Russie, le Chinois la Chine, l'Européen L'Europe, l'Américain l'Amérique dans le monde. Il en va de même pour le monde arabo-musulman. Le comportement de l'Arabo-musulman et sa civilisation que Salim Mansour définit comme « brisée », en réalité, ne concerne pas la civilisation arabe qui a été un temps de l'histoire une lumière mais concerne les quelques siècles de décadence qui ont des causes auxquelles d'ailleurs aucun peuple n'aurait échappé. Ce sont les forces historiques qui forgent les hommes. Les tares que l'on reproche à l'évolution du monde arabo-musulman comme le délabrement économique, politique et social, le malaise généralisé, les tyrannies ancrées, les richesses dilapidées, etc., ne font pas de l'Arabo-musulman seul responsable. La responsabilité de cette situation incombe aussi aux puissances qui ont des intérêts dans ce monde. Comment ce monde a été pensé, organisé, configuré du temps de la colonisation afin qu'il soit maintenu toujours sous domination ? La décolonisation terminée, l'architecture coloniale est restée. Dès lors les crises ne sont aujourd'hui que le prolongement du système impérialo-colonial que l'Occident a cherché à pérenniser pour maintenir sous domination la région pétrolière la plus riche du monde. D'autre part, avec la montée en plus de la Chine et la Russie, la situation internationale s'est exacerbée. Une compétition féroce et silencieuse met en prise les États-Unis et l'Europe à ces deux grandes puissances. L'affrontement économique et géostratégique, et l'apport de matériel civilisationnel comme le retard technologique du monde de l'Islam ou de caricaturer l'Islam, comme une religion rétrograde, ou d'utiliser des factions sous la bannière islamique, visent à maintenir l'adversaire dans une situation de faiblesse. Et c'est ce qui se passe au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans la région subsaharienne et centrale d'Afrique noire, les peuples sont en train de payer au prix fort les stratégies subversives des puissances occidentales. Si ce monde a gagné son indépendance, les forces qui ont contribué à son malheur continuent toujours leur action déstabilisatrice. Au point que la situation tant du monde arabo-musulman, que de l'Occident et de l'Asie reste difficilement comprise. Personne ne sait où va le monde. Surtout avec la nouvelle donne, la « mondialisation » dont les effets sont toujours mal appréhendés, peu connus. La Terre est devenue trop petite, lestée d'un fardeau humain de plus en plus lourd à porter, on ne voit plus comment l'humanité va progresser. Des internautes qui ont commenté l'analyse (1) ont carrément déduit que le monde est en voie de perdition. « [?] la deadline se situant d'ici la fin du siècle. On ne peut prédire ce qu'il va se passer : effondrement des écosystèmes, effondrement du système économique, guerre majeure, etc., [?] » Ou encore : « [?] On peut prédire une bipolarisation du monde (de nature totalitaire) se résolvant dans l'ultra violence. Pour le reste, effectivement peu de survivants mais dans un monde transformé. [?] »Le pessimisme est de plus en plus poignant ? Les peuples ne croient plus en leurs dirigeants. Ni dans les pays développés, ni dans les pays arabo-musulmans, ni d'Afrique. LES ÉTATS-UNIS ONT BESOIN DE LA GUERRE POUR DOMINER Evidemment, le monde comme il est fonctionne mal. La Terre surpeuplée, la perte de repères est partout sensible. Malgré l'enrichissement d'une bonne partie du monde, les humains tant au Nord qu'au Sud ressentent cette angoisse existentielle malgré les formidables avancées technologiques. Le monde voit l'ignominie se perpétrer, et personne n'y peut rien. Les peuples arabo-musulmans ou africains qui avaient initialement des revendications politiques et sociales légitimes se retrouvent impuissants, et plus grave encore, ils se retrouvent « totalement dilués dans la guerre ». Quand on voit par exemple les États-Unis détruire un pays, en l'occurrence l'Irak, pendant plus de vingt années de guerre et d'embargo, depuis 1990 à aujourd'hui, force est de dire que ce n'est pas normal. Pourquoi cette superpuissance a maintenu un peuple pendant douze années dans l'embargo? Pour le pétrole et l'hégémonie américaine au Moyen-Orient ? N'est-ce pas là de la barbarie pour un pays développé ? Aujourd'hui, après le « Printemps arabe de 2011 », et après avoir mis les chiites au pouvoir, les États-Unis, avec le concours des monarchies du Golfe (en conflit avec l'Iran) et la Turquie, ont monté et armé une opposition islamiste sunnite contre le régime de Bagdad et de Damas. Ils ont aidé à créer l'Etat islamique, l'EI ou Dawla-al-islamiyya fi-L'Irak wa Sham, sous l'acronyme le Daesh. En juin 2014, cet Etat islamique annonce le rétablissement du Califat dans les territoires d'Irak et du Levant. Dans une autre aire géostratégique, à des milliers de km, une autre organisation islamique africaine, Boko Haram, qui terrorise, tue impitoyablement et enlève des centaines de filles. Elle a aussi annoncé la création d'un califat. Il est évident que ces groupes ont été créés pour discréditer le monde de l'Islam, et la religion, l'Islam lui-même. Et qui a intérêt à créer ces forces rétrogrades qui n'ont d'islam que l'apparat ? Manifestement les puissances ! On ne peut penser que ces organisations terroristes agissent sans soutien des puissances. Sans soutien, elles auraient disparu de la scène. Si nous prenons les États-Unis, après avoir créé l'Etat islamique avec le concours des Etats monarchiques, ils se sont ravisés et aujourd'hui luttent toujours avec leurs alliés arabes contre cet Etat islamique. Ils avaient affirmé dès le début que le conflit serait long. « Mais qui arme les islamistes de l'EI ? La Turquie ! » Pourtant, ce pays, dirigé par des islamistes, est allié aux États-Unis, qui plus est, est membre de l'OTAN. Par conséquent, il a un lien très fort avec les États-Unis. Pour leurs intérêts géostratégiques, les États-Unis, en réalité, usent d'un double langage, ils ont un fer dans une partie du conflit, et un fer dans l'autre partie. Pour continuer à dominer le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et l'Afrique, ils ont besoin partout de conflits. Donc « la guerre est nécessaire pour le maintien de leur domination sur le monde». Comme cela a été pour l'Asie, au Vietnam, au Laos? Si la guerre s'arrête, les peuples prennent forcément conscience et commencent à œuvrer pour édifier leurs nations et leurs économies. Le Vietnam est devenu une puissance exportatrice, et toute l'Asie s'est transformée en une grande région économique. En passe de devenir la première région économique du globe. Précisément, le Moyen-Orient, les pays arabo-musulmans et l'Afrique qui sont sollicités par l'Asie, concourent par les échanges à la puissance de l'Asie. S'ils venaient à être perdus pour les Américains et Européens, ce serait un coup très dur pour l'Occident. Et c'est précisément pour éviter que ces pays arabo-musulmans et africains s'émancipent que la guerre est devenue une stratégie nécessaire pour l'Occident. Ne prendre que le président français François Hollande qui a assisté récemment à un sommet des pays monarchiques, cette présence s'inscrit dans cette stratégie. Il y a donc une distribution de rôles non dits dans « cette union Occident-alliés arabo-musulmans » pour freiner toute évolution de ces pays. Et on comprend pourquoi l'Etat islamique, bien qu'il soit classé par les Nations unies, la Ligue arabe, les États-Unis et l'Union européenne une organisation terroriste, n'en continue pas moins, malgré les bombardements qu'il subit, d'évoluer comme une force qui compte dans l'échiquier moyen-oriental. Et quand bien même il disparaîtrait, il serait remplacé par une autre entité. Et pour ne rappeler qu'Israël qui, depuis 1948, n'a pas cessé ses crimes contre l'humanité contre le peuple palestinien. A-t-il été inquiété ? Pourtant les Nations unies ont tranché dans le partage de la Palestine. Israël n'en continue pas moins de mener des guerres punitives en territoires occupés. Et les derniers conflits : guerre en 2006, blocus du territoire en 2007, guerre en 2009, guerre en 2014. Et toujours le même bilan, pour un mort israélien périssent 90 ou 100 Palestiniens (femmes, enfants, vieillards) et les destructions impossibles à chiffrer et à comparer. Et les Israéliens ont toujours le blanc-seing des puissances occidentales, toujours prêts à les défendre. Et l'opinion internationale ne compte pas malgré la multitude de manifestations pro-palestiniennes, pour les droits de l'homme et contre les crimes contre l'humanité. Un autre conflit, le bras de fer entre l'Occident et l'Iran sur le problème de l'enrichissement nucléaire qui perdure depuis 12 ans. Pourquoi seulement les États-Unis, l'Europe et Israël s'insurgent contre le programme nucléaire iranien ? Et uniquement eux et pas la Chine, la Russie, le Japon. Et pourquoi avoir ajouté l'Allemagne au groupe des Cinq du Conseil de sécurité ? Il y a comme un non-sens. Pourquoi le Japon n'a pas été ajouté en tant que troisième puissance économique mondiale ? Il est évident que cela a trait au rapport de forces entre l'Occident et le duo Chine-Russie. L'Iran a le soutien de la Chine et de la Russie. Cela fait qu'il y a un non-sens dans ce bras de fer sur le problème nucléaire qui normalement ne doit pas inquiéter que l'Occident, mais également la Chine et la Russie. Alors que ces puissances ont protégé l'Iran à plusieurs reprises contre des « projets de résolutions très coercitives occidentales, avec menace de recours à la force ». Et le conflit n'est toujours pas résolu, et il ne le sera pas tant que la structure mondiale n'aura pas changé. Les États-Unis et l'Europe ont besoin de cette situation de bras de fer avec l'Iran, parce que des intérêts géopolitiques et géostratégiques considérables sont en jeu. Le conflit d'enrichissement nucléaire fait partie de la stratégie de domination planétaire de l'Occident. Tous les pourparlers en cours et à venir ne sont que du « souffler du froid et du chaud » pour faire croire des bonnes intentions occidentales. L'Occident n'a pas intérêt à ne pas montrer de bonne volonté dans la résolution du conflit. Et ça entre dans la stratégie. L'Occident œuvre pour résoudre la question nucléaire pour ne pas la résoudre. De la bonne volonté pour ne pas montrer la mauvaise volonté. Evidemment, eu égard aux enjeux occidentaux à l'échelle planétaire, « au point que l'on arrive à la conclusion illogique qu'il n'y a personne à blâmer. Toutes les parties ne font que défende leurs intérêts sur l'échiquier mondial ». N'Y A-T-IL PAS UN DIEU QUI PROTEGE L'HUMAIN ? LA PENSEE NIHILISTE NE PEUT TENIR LA ROUTE Une question se pose. Comment comprendre cette structure, organisée machiavéliquement peut-on dire, du monde ? Ces rapports de force incompréhensibles dans le monde ? Basés essentiellement sur les intérêts que tirent les puissances ? Et les sciences politiques, il faut l'avouer, n'arrivent pas à expliquer convenablement cette situation conflictuelle et incertaine du monde. Un mouvement de l'histoire qui ne laisse pas très bien entrevoir vers quelle destinée le monde est mené. Et que l'on doit tenter de comprendre ; il y a certainement un sens. On ne peut se satisfaire d'une « pensée nihiliste » comme quoi nous allons à une « une bipolarisation du monde (de nature totalitaire) se résolvant dans l'ultra violence. Pour le reste, effectivement peu de survivants mais dans un monde transformé. [?] ». Ce serait insensé. L'homme, par cette pensée, devient suicidaire. Exprimant simplement un horizon qui lui paraît bouché. Mais alors, n'y a-t-il pas un Dieu qui protège l'humain ? Et si cette humanité que l'on croit livrée à elle-même n'est pas livrée à elle-même. Chaque jour que Dieu fait, chaque jour que le soleil se lève, ce n'est pas l'homme qui le fait, mais certainement une Puissance au-dessus de l'homme qui le fait au service, pour le bonheur de l'homme. Et cette Puissance ne peut pas ne pas veiller sur l'humanité, sur le monde. Et comment le comprendre ? Citons ce qui est écrit dans le Coran : « C'est nous qui vous avons créé ; si seulement vous déclariez la vérité ! Ne voyez-vous pas comment vous engendrez ? Est-ce vous qui créez cela ? Ou bien nous en sommes les Créateurs ? Nous avons décrété la mort pour vous ? personne ne peut nous devancer ? afin de vous remplacer par des êtres semblables à vous et vous faire renaître dans un état que vous ignorez. Vous connaissez certainement la première naissance ; si seulement vous réfléchissez ! Avez-vous considéré ce que vous cultivez ? Est-ce vous qui l'ensemencez, ou bien sommes nous les semeurs ? Et si nous le voulions, nous le rendrions complètement sec ; et vous continuerez à plaisanter. « Nous voilà endettés, ou plutôt déshérités ! » Avez-vous considéré l'eau que vous buvez ? Est-ce vous qui l'avez faite descendre des nuages ? Ou bien sommes-nous ceux qui la faisons descendre ? Si nous le voulions, nous la rendrions saumâtre ? si seulement vous étiez reconnaissants ! ? Avez-vous considéré le feu que vous obtenez par frottement ? Est-ce vous qui en faites croître le bois ? Ou bien en sommes-nous les producteurs ? Nous avons fait tout cela comme un Rappel et une chose utile pour les voyageurs du désert. Glorifie donc le Nom de ton Seigneur, le Très-Grand. Non !... J'en jure par les couchers des étoiles : ? Et c'est là un serment solennel, si seulement vous saviez ! ? Voici, en vérité, un noble Coran contenu dans un Livre caché. » (Sourate 56, Celle qui est inéluctable, versets 57 à 77). Cet écrit est révélateur de ce que nous sommes, des « voyageurs du désert », mais des voyageurs et un désert « ordonné », dont nos sociétés, au-delà des conflits armés et des infamies entre les hommes, sont le reflet. * Auteur et chercheur spécialisé en économie mondiale, Relations internationales et prospective www.sens-du-monde.com Note : 1. «De grandes mutations à venir. Intérêts et limites du fondamentalisme islamique dans un monde en construction » (16ème partie), par Medjdoub Hamed, 16 mai 2015, www.agoravox.fr, www.sens-du-monde.com |
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