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![]() ![]() ![]() ![]() Jeudi dernier, jour de vote pour la désignation des futurs représentants
à l'assemblée populaire nationale, était une journée de tout ce qu'il y a de
banale. Dès le matin, plusieurs constantinois ont profité de cette journée
«fériée» pour vaquer à leurs occupations quotidiennes, notamment faire des
emplettes aux marchés des fruits et légumes qui étaient ouverts. Ainsi, les
moyens de transport urbain ne manquaient pas et les bus occupaient normalement
les stations de Bab El Kantara et Khemisti, sauf que les taxis étaient rares à
circuler malgré une circulation exceptionnellement fluide, les énormes poids
lourds ayant été interdits de circulation pour la journée.
Beaucoup de personnes ont remarqué avec satisfaction que les bureaux de poste de la ville étaient ouverts au public, contrairement aux banques restées fermées. Certains clients ont tenté de se servir à partir des distributeurs automatiques, mais ces derniers étaient à l'arrêt. Bien sûr, les discussions étaient surtout axées sur le vote; les commentaires des jeunes notamment étaient plutôt dubitatifs qui exprimaient surtout des doutes sur la qualité des futurs élus qui disent-ils, «proposés par des partis nouveaux, sont pour nous des inconnus». Ce qui n'est pas le cas pour de nombreuses personnes âgées femmes et hommes qui ont affirmé: « c'est surtout le dernier discours du président de la république prononcé avant hier à Sétif qui nous a incité à nous rendre aux urnes». C'est donc par petits groupes rassemblés à proximité des écoles désignées pour abriter les élections ou dans des cafés, que les discussions allaient bon train et des citoyens exprimaient leur espoir d'une amélioration. Des anciens cadres, à la retraite plus rompus à la politique, tentaient de persuader des camarades de voter pour tel ou tel parti, leurs programmes proposés étant intéressants. A partir de 13 heures, une légère animation a été remarquée en plusieurs endroits de la ville. Ceux qui avaient voté se rendaient au centre ville pour des courses et les autres se dirigeaient vers les centres de vote. C'est à partir de 18 heures que la ville s'est peu à peu vidée, beaucoup de monde est rentré chez soi pour suivre en direct les résultats partiels à travers les informations non stop, données par la télévision. |
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