A cinq journées de la fin, Hamra Annaba, club
au riche passé, se trouve dans la peau d'un potentiel relégable
après son semi-échec concédé vendredi passé à
domicile face à un autre mal-classé, l'AS Bordj Ghedir, qui lutte aussi pour sa survie. A Hamra, on a la nette impression que les leçons du passé
n'ont pas été retenues, puisque le même scénario vécu la saison écoulée se
répète cette saison pour la troupe du coach Biskri
Abdelkader qui se trouve dans une situation inquiétante avec dix-neuf points au
compteur pour trois victoires, dix nuls et huit matches perdus. Un bien maigre
bilan pour la formation chère au président Djamel Ouinez,
lequel a déclaré, lors de la prise en main du club en 2008, que son programme
était de replacer le vieux club bônois dans la cour
des grands. Sans doute mal informé, car ne connaissant pas les problèmes
d'ordre financier et organisationnel auxquels était confronté le club, il était
contraint de revoir sa copie et ses ambitions à la baisse en opérant à des
changements tant au niveau du staff dirigeant que celui de l'encadrement
technique en faisant appel à un groupe de dirigeants de son entourage et en
rappelant l'ancien entraîneur Biskri Abdelkader, un
technicien connu par son sérieux et ses capacités pour redynamiser le groupe. Mais
force est de constater au cours de la première phase du championnat que
d'autres problèmes ont surgi au sein du groupe, ce qui a amené la direction du
club à licencier plus de la moitié de l'effectif titulaire pour indiscipline et
faire intégrer plusieurs jeunes du cru. Une initiative courageuse et
encourageante aux yeux des amoureux du vieux club, mais toujours est-il que Hamra Annaba ferme aujourd'hui la marche au classement avec
un calendrier défavorable dans ce championnat de division nationale amateur
groupe Est.