
Ils sont déjà
auteurs de deux correspondances - Le Quotidien d'Oran en dispose des copies -, adressées
aux responsables concernés. Leur revendication : la réalisation d'une
route ou plutôt d'un chemin vicinal qui se verrait border leurs bourgs et
permettre leur désenclavement. Il s'agit de citoyens habitant des bourgs épars,
à savoir Ouled sidi-Aïssa, Aâmri et M'Dedha. Trois villages relevant de la commune d'Oulhaça et
alignés sur un ancien tracé routier prenant son départ un peu plus haut que
Tadmaït et se projetant sur la RN
35, via Sidi-Ali. Mais ce CV s'est, avec le temps, totalement «effacé». Dans la dernière lettre en
date, les auteurs rapportent qu'il leur a été pourtant promis l'an dernier, au
cours d'une visite de travail dans la région du premier responsable de la wilaya, la programmation d'un
tel projet mais qui n'a toujours pas vu le jour autant son étude technique. Une
route qui devrait non seulement permettre le désenclavement de leur région mais
mieux encore à participer activement à la sécurité alimentaire.
La région étant
à vocation agricole notoirement connue (500 ha de maraîchages). Le problème touche
aussi leurs enfants qui, pour se rendre à leurs classes d'école, doivent le
plus souvent le faire à pied. Mine de rien, une distance olympique de 05 km à parcourir, le plus
souvent deux fois par jour, écrivent-ils. La région est pratiquement
désertée par les transporteurs en raison de l'impraticabilité de cette unique
voie, surtout en période d'intempéries. Pour être plus complet sur la question, on a joint ce
dimanche matin par téléphone le maire d'Oulhaça. Ce dernier s'est montré
rassurant quant à une piste agricole les liant qui se trouve bien inscrite, dira-t-il,
au programme des services concernés (Subdivision d'Oulhaça) pour faire l'objet
d'une réhabilitation au même titre que toutes les autres voies d'accès
agricoles en perte de leur praticabilité.