
La présence des services de la police au niveau de certains axes routiers,
à l'exemple du rond-point El Morchid, à l'entrée Est
d'Oran, et dans d'autres endroits, pour réguler la circulation, a apporté une
lueur d'espoir chez les usagers qui ont toujours dénoncé l'anarchie dans le
secteur des transports. En effet, les transporteurs se sont vus obligés de
respecter les arrêts de bus, à l'exemple du 41, du 51 et surtout le 11, ainsi
que les temps d'arrêt. Les transporteurs, en l'absence du contrôle de la
brigade volante relevant de la direction des Transports, se garaient là où ils
l'entendaient, ne se gênant nullement de bloquer les autres véhicules. Avec les
agents de police présents sur les lieux, les transporteurs ont même respecté
l'horaire, étonnant pour des transporteurs qui ne se conformaient à aucune
règle et qui sont les premiers pointés du doigt comme responsables de cette
anarchie. Cette présence tant souhaitée doit être en effet effective et
régulière, estiment les usagers. Le même constat a été établi à la gare
routière des Castors où le véhicule de la police maintenu après 16 heures a
fait fuir les pickpockets qui avaient pour habitude de délester leurs victimes,
souvent des fonctionnaires et des étudiants de leurs portables, argent et
parfois même bijoux. Les transporteurs, profitant de l'absence des services de
la direction des Transports, ont pris le pli de n'en faire qu'à leur tête en
imposant leur diktat aux usagers.