
Le moins que l'on puisse dire après ces deux premières journées du
championnat de la Ligue
2 professionnelle et notamment après les rencontres O.Médéa-USM
Annaba et ASM Oran-OMédéa, c'est que l'arbitrage est mis
à l'index, entraînant ainsi, encore plus graves, les réactions violentes des
supporters, faites de mots obscènes, de jets de bouteilles d'eau et autres
objets sur le terrain. Un dossier que les responsables de notre football au
niveau de la LFP
et de la FAF, voire
même le MJS devraient prendre sérieusement en charge dès maintenant pour éviter
des dérapages. En effet, et loin de nous tout esprit de chauvinisme lors de la
première rencontre disputée à Médéa et de l'avis des milliers de spectateurs
présents ce jour-là, aussi bien ceux de la wilaya de Médéa que ceux venus de
Blida, Koléa, Khemis
Miliana, l'arbitre du centre, dont nous tairons le nom, avait fait preuve d'une
partialité flagrante au profit de l'équipe visiteuse, qui n'avait en principe
aucunement besoin de son aide, tout au long de la première période, en ayant
été le seul à « n'avoir pas vu un penalty flagrant » au profit des locaux (une
charge par derrière caractérisée à l'intérieur de la surface de réparation). Et
il avait fallu l'intervention bien à propos, à la mi-temps, des responsables
chargés de la sécurité ainsi que du délégué de match pour que cet arbitre se
montre plus équitable en seconde période malgré le refus, une fois encore, d'un
deuxième penalty justifié pour l'équipe locale. Et pourtant, cette rencontre
était caractérisée par un fair-play total qui était tout à l'honneur de l'USM Annaba et de l'O.Médéa. Et
heureusement que les locaux sont parvenus à inscrire le but de la victoire à la
toute dernière minute de la partie. Ce qui avait heureusement et grandement
contribué à calmer les esprits « surchauffés » de ces milliers de supporters médéens, des jeunes dans leur grande majorité. Et ce fut un
véritable ouf de soulagement qui fut poussé par les services de sécurité, les
responsables de l'OPOW et les spectateurs, les plus
âgés plus particulièrement. Lors de la seconde journée au stade Ahmed Zabana à Oran, ce fut le même scénario qui se reproduisit :
un arbitre central qui accorda, selon les avis mêmes des quelques supporters asémistes parmi les plus âgés présents, un penalty
totalement injustifié (les images de la télévision en font foi) à l'équipe
locale qui n'avait pas besoin de ce coup de pouce. Un arbitre dépassé par les
évènements et qui? distribua pas moins de sept avertissements au total en plus
d'un carton rouge ! Et ce ne fut pas tout car cet arbitre se mettra encore en
évidence, en deuxième mi-temps, en refusant un penalty flagrant (sortie de la
balle de la main sur la ligne de but) au profit des visiteurs.
Ce qui avait entraîné les réactions hostiles de la part des centaines de
supporters médéens qui avaient fait le déplacement à
Oran. Des comportements qui restent, cependant, condamnables à plus d'un titre.
Et là, la responsabilité des dirigeants de l'O.Médéa
gagnerait à être dégagée à l'avenir par la création d'un véritable comité des
supporters, sain, représentatif et efficace surtout.