|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Drogue et toxicomanie, les tonneaux des Danaïdes Mazouzi Mohammed*
Où va le monde arabe ? Medjdoub Hamed
La révolte des sans-logis El Yazid Dib
Un brin de folie pour: la fête de l'indépendance Abed Charef
Drogue et toxicomanie, les tonneaux des Danaïdes M. M.
Diplômes, normes et syndicalisme Mohammed Beghdad
Effets d'illusion et corollaires mystificateurs Farouk Zahi
Strauss-Kahn, Gaza, Palestine, Grèce, Turquie? Brahim Senouci
Un brin de folie pour: la fête de l'indépendance Abed Charef
La révolte des sans-logis El Yazid Dib
Où va le monde arabe ? Medjdoub Hamed
Drogue et toxicomanie, les tonneaux des Danaïdes Mazouzi Mohammed*
Drogue et toxicomanie, les tonneaux des Danaïdes M. M.
Diplômes, normes et syndicalisme Mohammed Beghdad
Effets d'illusion et corollaires mystificateurs Farouk Zahi
Strauss-Kahn, Gaza, Palestine, Grèce, Turquie? Brahim Senouci
|
|
|
|
|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Sans nouvelles de leurs proches: La détresse des familles de harraga
par J. Boukraâ
 Le phénomène de l'émigration clandestine a pris des proportions
inquiétantes dans la wilaya d'Oran, encourageant les activités douteuses des
réseaux du trafic des personnes. Une véritable mine d'or pour certains
individus. Selon M. Khouidmi président du Croissant-Rouge d'Oran, intervenant hier sur les ondes de
la radio locale, 100 demandes de recherche ont été déposées par les familles de
«harraga» auprès du service de rétablissement des
liens familiaux (RLF) de la section du Croissant-Rouge
d'Oran. Toutes ces demandes sont restées sans réponse. Selon l'intervenant, l'identification
des cadavres des harraga pose toujours problème pour
les autorités ainsi que pour les familles des victimes. La plupart des harraga détruisent leurs documents
pour ne pas être expulsés. Et nombreux sont ceux qui périssent en mer. Cette
situation entrave le bon déroulement de la mission des services de recherche et
pose problème pour les pays de destination, ainsi que pour ceux d'origine des
migrants. Il faut dire que ces jeunes, à la recherche d'un Eden, continuent à
alourdir la liste des harraga portés disparus et
celle des cadavres repêchés. Depuis le début de l'année une vingtaine de
tentatives d'immigration clandestine a été enregistrée dont certaines ont été
avortées par les services de sécurité et une dizaine de cadavres ont été
repêchés. Malgré la décision des autorités de sanctionner l'émigration
clandestine, les candidats à l'exil continuent de faire la fortune des
«passeurs», encouragés par les récits colportés, de bouche à oreille, de ceux
qui ont réussi la traversée. Ces derniers tentent de rejoindre l'autre rive de la Méditerranée, à bord
d'embarcations de fortune. Ils finissent souvent dans les filets des gardes-côtes
pour les plus chanceux ou périssent en mer. Ce phénomène ne cesse de croître, malgré
les efforts des autorités et des éléments de sécurité. Signalons que le code
pénal prévoit des peines de prison à l'encontre des «passeurs». Une peine
d'emprisonnement de 2 à 6 mois et une amende de 20.000 à 60.000 DA ou de l'une
de ces deux peines seulement à l'encontre de tout Algérien ou étranger résidant
qui quitte le territoire national de façon illicite.
A noter enfin, que durant le
premier trimestre de l'année en cours, 90 personnes ont été expulsées par les
autorités espagnoles et françaises pour émigration clandestine. Les harraga ont été arrêtés au port d'Oran et présentés devant
le parquet.
| |
|