S'il y a bien des catégories de nécessiteux qui méritent des aides sans discontinuation et sans tarder, l'on commence par les malades chroniques et ceux dont les jours sont comptés notamment. Sur ce plan, tous les observateurs accordent leurs violons et d'aucuns n'auront quoi contester.

Depuis peu, le directeur général de l'EH Docteur Benzerdjeb (220 lits) de Aïn Témouchent avait, lors du forum de la radio locale, estimé leur nombre à 400 environ. Le volet social des cancéreux n'a pas été abordé dans les débats car il concernait la DAS en premier et il n'était pas dans les attributions des invités de se prononcer sur le sujet. Cependant, au début de cette semaine, on apprend que des malades cancéreux ne cessent de réclamer l'allocation forfaitaire de solidarité, connue sous l'abréviation AFS. Ces derniers, précise un malade de la daïra d'El Amria, concerné par l'aide de 3.000 dinars/mois, ont déjà déposé leur demande auprès des services habilités territorialement, mais sans suite. Certainement quelque part de la confusion et de l'incompréhension car, d'après un fonctionnaire de la DAS, les demandeurs nouveaux de l'AFS devaient passer devant une commission de wilaya d'éligibilité. Le quota alloué reste certainement en deçà de l'effectif réel qui dépasse les 400 cas recensés par l'EH de Aïn Témouchent. Contactés par nos soins lundi après-midi, le directeur et le chef de service chargé du dossier des AFS étaient injoignables, selon la personne relevant du département concerné, qui n'a pas voulu noter nos coordonnées pour que les deux responsables nous contactent par la suite. Le problème des quotas ne se pose pas uniquement pour les cancéreux mais également pour d'autres catégories de malades et de nécessiteux, apprend-on.