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En exécution de leur décision de tenir des sit-in de protestation tous
les jeudis, les représentants des sections syndicales se sont rassemblés en
grand nombre jeudi dernier devant la maison du syndicat UGTA Benhamouda,
brandissant des pancartes et criant des slogans.
Ainsi, il était écrit sur les différentes banderoles hissées par les travailleurs «Les caciques dehors», «Nous sommes pour le dialogue et non pour la violence», alors qu'une autre portait cette interrogation «Est-ce la maison du syndicat ou celle des âdjaza» ? Au plus haut du rassemblement, des contestataires ont «visité» tous les bureaux situés au rez-de-chaussée du bâtiment de l'union, invitant leurs occupants à «partir» et à «laisser la place aux jeunes», disent-ils. De même qu'ils n'ont pas manqué de les convier à aller s'occuper plutôt de l'endroit le plus indiqué pour eux, à savoir le premier étage où se trouve le bureau de la Fédération nationale des retraités (FNTR.) Il faut dire aussi que les protestataires, tout en disant crûment les choses aux concernés, ont veillé à ce que cela se fasse dans un minimum de respect et sans outrepasser les règles de convenance. Enfin, la commission provisoire, ou «cellule de crise», ayant en charge la gestion du mouvement de contestation, a pris la décision de donner un délai d'une semaine à la centrale syndicale, soit jusqu'au rassemblement de jeudi prochain, pour réagir. Dans le cas contraire, avertissent-ils, «nous organiserons une marche sur le cabinet du wali». Et si la direction centrale de l'UGTA ne rompt pas son silence radio, nous envisageons de contacter les sections des autres wilayas et organiser un déplacement par cars à Alger.» Et d'ajouter : «Les gardes communaux l'ont fait, pourquoi pas nous ?». En tout cas, soulignent-ils, pas moins de 700 personnes des sections syndicales et des syndicats d'entreprises sont d'ores et déjà prêtes à effectuer le voyage vers la capitale. |
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