
Ils étaient plusieurs dizaines à se rendre
ce jeudi devant les portes closes de l'ancienne usine d'amiante de Meftah pour
réclamer leur réintégration au sein de l'entreprise. En effet, après la
décision de fermeture de l'usine d'amiante pour cause de danger sur la santé
publique, rien n'aurait été fait, selon eux, pour leur garantir leurs droits.
Et ils se retrouvent, depuis 2009, au
chômage et dans une situation sociale catastrophique. Ils affirment que l'usine
dispose toujours de moyens qui lui permettraient de se tourner vers d'autres
activités qui absorberaient une bonne partie des chômeurs à Meftah. Ils étaient
donc là avec des banderoles pour réclamer des autorités compétentes de se
pencher sur leur cas et de prendre les mesures nécessaires afin qu'ils puissent
travailler de nouveau.