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Sit-in devant le cabinet du wali

par A. El Abci

Près de 70 jeunes se sont rassemblés, hier mardi, devant le cabinet du wali, pour protester contre «leur licenciement» par l'APC de Hamma Bouziane et solliciter une intervention du chef de l'exécutif pour les «sauver des affres du chômage», disent-ils. Selon un de leurs représentants, «nous sommes exactement 170 personnes à avoir été embauchées depuis une année dans différents services et établissements qui dépendent de la mairie de Hamma Bouziane, et le 15 janvier dernier, nous avons été mis à la porte». Et notre interlocuteur d'expliquer, «que parmi ces jeunes, il y avait ceux qui travaillaient dans les écoles primaires, comme agents de nettoiement, gardiens, dans les cuisines des cantines, de même que dans les polycliniques du secteur de la santé, etc.»

A ce propos, l'un des protestataires a affirmé que les postes qu'ils occupaient sont toujours vacants. D'ailleurs, dira-t-il, «des directeurs d'école ont accompagné plusieurs d'entre nous à la mairie pour demander notre maintien, parce que selon eux les services concernés ont besoin de nous pour fonctionner». Et d'ajouter que «devant nos protestations, il nous a été signifié que le contrat qui nous donnait droit à l'emploi à l'APC, n'a qu'une validité d'une année et qu'il est venu à son terme ce 15 du mois de janvier 2011. Et par conséquent il n'y a plus de travail pour vous, à la mairie et dans les établissements scolaires et de santé publique qui en dépendent. Vous êtes payés par l'ANEM et non par la mairie aussi nous n'avons pas le droit de vous embaucher», soutiennent encore les concernés. Ces derniers expliquent que beaucoup d'entre eux sont mariés et ont des enfants, et il est difficile pour eux d'admettre facilement que l'horizon se bouche subitement.

«Et c'est cette situation de précarité, difficile à supporter que nous dénonçons et que nous voulons transmettre au premier responsable de la wilaya», est-il ajouté. Une délégation représentant les protestataires qui est allée porter ces préoccupations au chef de l'exécutif, est finalement ressortie du cabinet du wali, vers la fin de la matinée avec deux solutions. Affirmant qu'ils ont été reçus par le SG de la wilaya qui leur a fait deux propositions : une réinscription à l'ANEM pour une embauche immédiate dans un chantier de construction avec un salaire de 18.000 dinars par mois ou une autre inscription à la DAS pour des travaux d'utilité publique pour une prime mensuelle de 6.000 dinars. Les intéressés ont donc accepté ces propositions et certains se proposent d'aller s'inscrire.