Les clubs de la division Nationale (amateur) sont disposés à dialoguer avec la FAF, a indiqué le président du Widad M'sila, Zaghlache. Il a précisé que l'espoir de reprendre la compétition demeure toujours, mais à condition qu'il y ait un dialogue. Il a appelé à une rencontre, au courant de cette semaine, avec les responsables de la FAF, invitant ces derniers à ne plus communiquer avec les clubs par le biais de communiqués publiés sur le site Internet de la Fédération. En ce sens, les présidents des 28 clubs demeurent «ouverts au dialogue» pour reprendre ses propos, refusant toutes sortes de menaces, a-t-il dit. Il a expliqué qu'il y va de l'intérêt du football national. Selon Zaghlache qui «regrette le recours au boycott», cette situation n'aurait pas dû se reproduire «si la FAF avait choisi la voie du dialogue».

 Pour rappel, les présidents des 28 clubs boycotteurs exigent que le premier de chaque groupe de la division Nationale accède en première division la saison prochaine. De son côté, la Ligue nationale s'était engagée de créer jusqu'à trois groupes en Ligue 2 la saison prochaine, pour peu que les clubs de la division Nationale prétendant au professionnalisme satisfassent les clauses contenues dans le cahier des charges. Ces clubs en sont actuellement à la deuxième journée du boycott de la compétition. Les règlements de la FAF prévoient des sanctions en cas d'un troisième forfait, à savoir la rétrogradation en division inférieure. Une situation qui serait une première dans l'histoire du football algérien au cas où il y aurait un troisième forfait qui entraînerait la rétrogradation de 28 clubs de la Nationale en division pré-honneur et ce, en plus des amendes financières qui leur seront infligées.

 Cette situation amènera aussi les entraîneurs des ces clubs à perdre leurs emplois sans compter le nombre de joueurs qui seront mis au chômage. A cet effet, cette semaine s'annonce cruciale et déterminante aussi bien pour ces clubs que pour la FAF car il s'agit d'éviter une situation d'impasse qui serait néfaste pour l'ensemble des parties.