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Saïda: Un risque à ciel ouvert

par Ali Kherbache

Le commun des citoyens qui fréquente le marché du 20 Août mesure le risque encouru et s'en plaint. En effet, outre l'exiguïté des passages entre les stands et la difficulté de mouvement en cas d'incident ou d'accident, décuplent les risques encourus dans ce rendez-vous quotidien des consommateurs, appelés communément «La marine». En sus de l'état sanitaire alarmant, absence des vespasiennes, de réseau d'assainissement, d'eau potable et autres le risque d'incendie plane à longueur de journée, les détritus et autres emballages en tous genres ont atteint des sommets volumineux où «le moindre mégot jeté par mégarde» risque d'embrasser l'endroit. «L'amère expérience a déjà été vécue» rappelle un commerçant en titre et es qualité. «En outre, le commerce informel sans registre et la pratique illégale de l'activité créent un climat de tension entre les opérateurs et avec l'autorité de régulation», ajoute un habitué des lieux qui propose la délocalisation de l'endroit, ou sa réhabilitation selon les normes légales et règlementaires.

Nous avons appris que la CCI a consommé une séance de travail consacrée à cette situation et qu'elle prépare des actions concrètes en vue de les proposer aux concernés. «La multiplicité des marchés de proximité et l'hygiène des lieux sont des paramètres à même de prévenir la santé publique» dira un membre.