En attendant l'incontournable application de la nouvelle législation relative aux règles ayant trait à la concurrence et aux pratiques commerciales dont les amendements sont des plus récents au niveau des deux chambres, le secteur du commerce dans la wilaya de Sidi Bel Abbès a connu une nette intensification de ses multiples actions, d'abord en juillet par la sensibilisation de tous les acteurs concernés afin de préserver les citoyens des effets néfastes des pratiques illicites relatives à la consommation des produits en général, puis par une vaste opération de contrôle et la répression des différentes fraudes, s'étalant même dans le commerce informel où les responsables, missions intra sectorielles, collectivités locales sont à rappeler. Ainsi au terme d'un compte-rendu fourni aux médias, l'on apprend qu'une trentaine (30) de locaux commerciaux ont connu durant le mois d'août 2010, une décision de fermeture, à raison donc d'une fermeture par journée. 2295 interventions ont dû caractériser cette période en pleine canicule d'août. 924 ont concerné le contrôle des pratiques commerciales 1371 pour ce qui est du contrôle de la qualité. En termes dit-on, d'infractions, 420 pour les pratiques dites commerciales et 306 pour l'aspect répression des fraudes, soit un total de 726 infractions relevées par les cadres de ce secteur. En ce qui concerne l'établissement de procès- verbaux, notre source indiquera 674 PV, répartis ainsi, 286 pour les pratiques commerciales, 388 pour ce qui est du volet contrôle de la qualité. Et tout ceci a engendré un montant financier de 1131370,00 dinars et une saisie de fruits et légumes ayant trait à la consommation de part leur vente illicite selon l'opération menée qui s'élève à 278751,00 dinars, soit près de 27 tonnes indique la même source. Ces saisies ont été orientées vers différents organismes sociaux au profit de leurs pensionnaires, personnes âgées, handicapés? etc. en somme un coup contre les irréductibles fraudeurs et tous ceux qui font fi de la préservation de la santé des consommateurs et des citoyens en général, se souciant de moins en moins de la piété du mois sacré, de la probité ni encore de la réglementation en vigueur qu'ils bafouent en reléguant l'abécédaire de l'hygiène de la pratique commerciale malgré toutes les sensibilisations, aspects préventifs menées tambour battants, prospectus, dépliants, contacts personnalisés, campagne de presse, radio locale, imams dans les mosquées etc.

 A cela s'est ajoutée l'anarchie violente dans le but de l'informel toujours très ombrageux où des tentatives ont pu juguler un tant soit peu le fléau en certains points névralgiques telles l'artère Sakia el Hamra dans l'ex-faubourg Thiers, Souk Ellil, l'avenue du 8 mai 1945 cité Benhamouda, Boulevard Diddouche Mourad, quartier Adda Boudjellal, l'ex-Gambetta? le mouvement des instruments répressifs est passé par ces sites suscités avec l'aide et l'assistance du wali de Sidi Bel Abbès, la collaboration particulière des services de la sûreté de wilaya et naturellement, le ministère de tutelle sectorielle très pointilleux par le suivi de ses multiples directives et qui sont celles du gouvernement soucieux de l'amélioration de la qualité des biens et services mis sur le marché, à travers indique-t-on une lutte efficace et permanente contre tous les phénomènes de la fraude, la contrefaçon et les pratiques déloyales. Et la wilaya de Sidi Bel Abbès est bien sûr concernée par tous les dispositifs mis en branle en attendant que les associations de consommateurs puissent consolider ce qui est entrepris en la faveur des citoyens comme premières mesures de prévention, sensibilisation, sanctions de récalcitrants du monde du commerce et ce en vertu de la loi promulguée en 2009 et qui renforce les mesures de protection de la santé et de la sécurité des consommateurs victimes d'implacables saignées imposées par leurs frères commerçants où le dioul à titre indicatif et le coriandre ont été vendus respectivement à 150 DA et 100 dinars. Toutefois les segments répressifs continuent, soutiennent nos sources.