Plusieurs agents de sécurité d'une entreprise spécialisée dans le gardiennage et la sécurité, dont le siège est à Alger et disposant d'un bureau de liaison à Oran, affirment avoir perdu leur emploi le jour même de la célébration de la journée mondiale du travail, le 1er mai dernier. Recrutés avec des contrats à durée déterminée, les agents de sécurité qui ont pris attache avec notre rédaction nous précisent que certains d'entre eux exercent depuis 8 ans et qu'en plus des installations du pôle énergétique d'Arzew, ils ont eu à assurer la sécurité du Centre des conventions d'Oran (CCO) avant la tenue du GNL16.

 En début du mois, affirment nos interlocuteurs, on leur a fait comprendre que leur mission était terminée «sans la moindre explication». Et de préciser que la durée du dernier contrat n'a pas encore expiré.

 Du côté de l'employeur, on dément les propos tenus par les agents de sécurité en précisant que le personnel affecté au CCO a été mis en «congé spécial payé» à la demande du client, en l'occurrence Sonatrach, durant tout le mois d'avril pour confier la mission de la sécurité à un personnel plus spécialisé. Ceci étant, le même responsable explique que la relation de travail n'est pas rompue et que les agents de sécurité en question font toujours partie des effectifs de l'entreprise. Quant à la couverture sociale, le même responsable affirme que tout le personnel est déclaré à la sécurité sociale.