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![]() ![]() ![]() ![]() Souvent escamotée par les problèmes de
l'emploi en particulier, la question de l'égalité sociale et professionnelle
entre les hommes et les femmes au sein des services publics et des entreprises
est d'actualité. Quand on parle d'égalité sociale ou professionnelle, il s'agit
de traiter de manière équitable les hommes et les femmes dans le milieu social
et professionnel : du recrutement (voire de l'orientation scolaire) jusqu'à
l'évolution dans l'administration ou dans l'entreprise (accès par exemple, à la
formation, conciliation des vies privée et professionnelle, rémunération, promotion
etc.). On ne parle donc pas là de parité; il n'est pas question de dire qu'une
administration ou une entreprise doit avoir 50 % d'hommes et 50 % de femmes.
Il en existe d'ailleurs où les femmes sont très nombreuses dans certaines administrations de Ghardaïa, sans être pour autant traitées de manière égalitaire (le système du filet social oblige!!!). On ne parle pas, non plus de mixité des emplois, bien que les sujets soient liés. Les femmes sont encore trop souvent contenues dans certains métiers. A l'inverse, dans le domaine sanitaire et social, par exemple, les hommes sont très peu nombreux. La mixité devrait se faire dans les deux sens. Ce sont les représentations collectives qu'il convient de faire évoluer. Si nous devions rester dans l'inversif, il convient de faire aussi que l'égalité sociale et professionnelle, c'est aussi parvenir, par exemple, à ce qu'un homme puisse prendre son congé parental «sans être mal vu». En Algérie, 100 % des congés parentaux sont pris par les mères. Contrairement, dans les entreprises publiques ou privées, on pense toujours que les missions de travail soient destinées aux hommes au détriment des femmes! Il conviendrait de dire par ailleurs, que notre Etat, est tenu de prendre toutes les mesures appropriées pour éliminer toute forme de discrimination à l'égard des femmes afin de leur assurer des droits légitimes et égaux à ceux des hommes en ce qui concerne : le droit au travail, en tant que droit incessible de tous les êtres humains. Le droit au libre choix de la profession et de l'emploi (entre autres, le droit à la promotion, à la stabilité de l'emploi et au droit à la formation professionnelle). Le droit à l'égalité de rémunération. Le droit à la sécurité sociale et à la protection sanitaire. Le droit de participer à toute forme de travaux gouvernementaux liés à la vie politique, sociale, culturelle et religieuse du pays. Cependant, afin d'éradiquer toutes formes de discrimination à l'égard des femmes, une association intitulée «Femmes en communication (FEC)» a été créé et agréé en 1995, d'où la récente ouverture à la wilaya de Ghardaïa, d'un bureau de représentation présidé par Madame, Farci Habiba, sa mission est : la création d'une cellule d'écoute, de communication et d'orientation, la sensibilisation aux droits de la femme et son initiation au code de la famille, à travers la wilaya, la création d'un réseau des femmes artisans, de promouvoir la commercialisation des produits et œuvres artisanaux, organiser des conférences et expositions ayant trait aux lois et à l'information des femmes, information et orientation des femmes démunies et analphabètes, prévoir des déplacements et visites à domicile des femmes en difficultés. Interrogée sur ces pistes d'action entreprises, la présidente de bureau, Mme Farci Habiba, nous répond «que l'éducation, la sensibilisation et l'orientation de la femme sont des axes primordiaux de notre politique de travail. Ce dernier, est transversalement réalisé tout au long de l'année avec les femmes, ceci afin de créer des dynamiques et constituer des projets communs autour de la femme. Concluant que durant ces derniers temps, plusieurs actions importantes ont eu lieu à travers les municipalités, mettant plus que jamais la femme au cœur de l'actualité à la wilaya de Ghardaïa. |
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