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![]() ![]() ![]() ![]() Peu connue, voire méconnue en Algérie, à l'instar de beaucoup de pays en
voie de développement industriel, l'ergonomie, cette science du travail, a été
abordée dans tous ces contours à partir d'hier et durant deux jours, lors du
colloque international consacré aux différentes approches ainsi que sur des cas
pratiques. Lors de l'ouverture de la rencontre présidée par le recteur de
l'université d'Oran, l'accent a été mis, notamment sur la nécessité de
valoriser cette science dans le monde du travail dans lequel l'Homme doit être
le centre de tout développement et par conséquent, comme dira, M. Lakjâa, le
doyen de la faculté des sciences sociales, il s'agit d'adapter le travail à
l'homme et non le contraire. Cette problématique se pose avec acuité, notamment
dans les pays consommateurs de technologies et le travail devient de facto un
mal, mais nécessaire, qu'il faut atténuer pour arriver à un bonheur. Le constat
fait dans ces pays conclut que l'absence d'une culture industrielle fait naître
des contraintes supplémentaires au travail et qui se répercutent aussi bien sur
la santé du travailleur que sur les résultats de l'entreprise.
Au menu de ce colloque, plusieurs communications de chercheurs et d'universitaires ont été consacrées à l'ergonomie, notamment dans les domaines de l'Education et la Santé. Au registre de la participation étrangère, notons celle de deux spécialistes venus de Tunisie et de Bahrein pour exposer l'expérience de leurs pays respectifs dans ce domaine. Il ressort ainsi que le voisin tunisien a pris une longueur d'avance sur notre pays en ce qui concerne l'impact de cette science dans plusieurs domaines d'activités, ce qui a permis la naissance de la société tunisienne d'ergonomie. Parmi les communications, notons celle du Pr Fasla, Maître de conférences à l'université d'Oran, autour du thème «Ergonomie et organisation: un lien indissoluble» en révélant, à titre de négations, que durant les 15 dernières années, le taux de fonctionnement moyen des unités de production industrielles se situe aux environs de 50% de leurs capacités contractuelles installées, en raison, entre autres, des mauvais transferts technologiques engendrés par la méconnaissance, voire la malhonnêteté dans les transactions. |
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