En l'absence de Azzedine Mihoubi, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication, retenu à Alger, c'est le wali Abdelmalek Boudiaf qui a inauguré, hier, le salon régional de la communication, manifestation qui court dans l'enceinte du palais de la culture Malek Haddad jusqu'à mercredi prochain. En compagnie des responsables de l'ENTV locale, de l'entreprise de télédiffusion algérienne (TDA), de l'ENRS (radio) notamment, celui-ci a fait le tour des exposants, s'arrêtant de temps à autre devant un stand et demandant quelques renseignements inhérents aux activités «des gens des médias, qui se chargent du relais de l'information auprès de l'opinion publique générale».

 Cet événement est organisé en coordination avec la station de télévision régionale de Constantine, et implique plusieurs opérateurs nationaux spécialisés dans l'audiovisuel, la publicité et la presse écrite. Les visiteurs pourront ainsi «faire connaissance avec l'aspect technique de l'univers journalistique, à travers notamment l'édition, la publicité, l'impression, et les agences officielles qui assurent la couverture médiatique de l'actualité nationale et internationale», ajoute-t-on au sein des organisateurs. Ils pourront également assister «en direct» à la présentation et autre diffusion des programmes télévisuels et radiophoniques, à partir d'un studio improvisé dans le hall de la structure culturelle en question. Un «concours interne» se tient parallèlement afin «de déceler potentiellement quelques talents cachés qui pourront faire une carrière dans le monde de la télévision, surtout au niveau de l'antenne régionale de Constantine», assurent les animateurs. En outre, au niveau de quelques stands de journaux publics, une sorte de «registre» est ouvert pour permettre «à des plumes performantes d'émerger, une expérience qui peut fort bien constituer la naissance d'une vocation», est-il ajouté.

 Le wali, lors d'un point de presse improvisé, a insisté sur «l'importance capitale que revêt la presse dans toutes ses composantes. Nous lui devons énormément de respect et de reconnaissance pour la lourde mission d'information, de critique constructive et d'analyse pertinente qui lui est dévolue», a-t-il mis en exergue.