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Aïn Témouchent: Les usagers des transports pris en otage
par Belhadri Boualem
 L'onde de choc s'amplifie et tend à toucher
tous les secteurs d'activités. Après les enseignants, les praticiens, vient le
tour des opérateurs du transport public. L'on croyait qu'il s'agissait de
quelques lignes qui ont décidé d'observer des grèves pour exprimer leur
mécontentement en rapport avec les nouvelles mesures du code de la route mises
en application à partir du 1er février, mais, à Aïn Témouchent, les chauffeurs
de taxi et les transporteurs urbains se disent aussi lésés et envisagent de
rejoindre les autres transporteurs qui persistent et signent. L'on s'est
rapproché du directeur du Transport de la wilaya d'Aïn Témoucnent lequel
n'aimait pas qu'on aborde avec lui le sujet de l'heure. Quelle est la position
de l'administration si la grève des opérateurs tend vers la durée ? Lui
demande-t-on. Au moins une vingtaine d'entre eux les premiers à avoir enclenché
le mouvement de grève devraient être traduits devant la commission de
discipline, précise-t-il. Cependant, la liaison Aïn Témouchent-Oran a été
renforcée par trois rotations ferroviaires, une mesure certes appréciable mais
qui ne règle point le problème caractérisé par une paralysie quasi totale au
niveau des lignes inter-wilayas.
Les
transporteurs clandestins ont, eux, profité. Les prix ont été triplés : Hammam
Bouhadjar, Aïn Témouchent, les «clandestins» 400 DA soit 100 DA la place au
lieu de 30 DA habituellement. Le directeur du Transport a mentionné qu'une
entreprise publique de transport sera créée en 2010 à l'instar des 10 autres
programmées à l'échelle nationale.
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