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![]() ![]() ![]() ![]() Les éléments de la section de recherche du
groupement de la Gendarmerie sont parvenus à prendre en filature, mardi dernier
deux ressortissants maliens et un Algérien qui se sont déplacés de la ville
d'Alger pour proposer quotidiennement de faux billets en euro dans la ville de
Ouled Mimoun (30 kilomètres à l'est de Tlemcen), a-t-on appris, jeudi de
sources sécuritaires. Au terme des fouilles, 200 euros de fausse monnaie en
coupures de 10, 50 et 100 euros ont été saisis. Présentés mercredi dernier au
magistrat instructeur de Ouled Mimoun, les deux Maliens ont été placés sous
mandat de dépôt pour immigration clandestine et faux monnayage.
Le troisième complice a été placé en liberté provisoire. Nos sources ajoutent que les enquêteurs de la Gendarmerie nationale qui poursuivent leur enquête ont fait appel aux compétences des experts spécialisés en matière de lutte contre ce genre de crime. Dans la majorité des cas, particulièrement pour la falsification du dinar, les faussaires utilisent le scanner et l'imprimante couleur pour imprimer des billets sur papier neutre, du papier ordinaire généralement, du matériel informatique équipé de logiciels de traitement d'images est souvent saisi lors des perquisitions, d'autres réseaux ont recours à l'offset pour imprimer des billets difficilement reconnaissables pour le simple usager. De nombreux réseaux clandestins proposent des paquets de papier couverts de poudre noire et découpés à la dimension de dollars ou d'euros contre des dinars algériens. Dès que les billets de banque sont plongés dans un bain de mercure rouge mélangés à d'autres composants chimiques, la couche extérieure s'efface pour faire apparaître les billets», nous a-t-on expliqué. |
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