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![]() ![]() ![]() ![]() « Ouf, vivement la fin de l'aller»: c'est l'exclamation des dirigeants et
des supporters du CRB à la fin du match remporté par leur équipe devant le WAT
lors de la dernière journée du championnat. Cette trêve est venue à point
nommé, car elle était nécessaire pour ramener la confiance dans cette formation
belouizdadie qui a déçu plus d'un par ses mauvais résultats, à l'origine de la
crise qui pouvait déstabiliser le club à tout moment. Il faut dire que le
Chabab de Belouizdad est passé en quelques mois seulement de l'euphorie au
désespoir. On ne reconnaissait plus cette équipe qui avait remporté la coupe
d'Algérie. La stabilité maintenue de son effectif, de son staff technique ainsi
que de son équipe dirigeante constituait, en quelque sorte, une garantie de
réussite en vue du championnat. En outre, on misait beaucoup sur le
recrutement, avec la venue de joueurs pétris de qualités techniques et
physiques que sont Mebarki (défenseur), Mekhout (milieu de terrain), Saïbi et
Slimani (attaquants).
Tout le monde à Belouizdad espérait voir l'équipe continuer sur la lancée de la coupe d'Algérie. Mais au bout de quelques matches, la machine a grincé. Henkouche n'a pas réussi à remettre son équipe sur les rails, car on ne pouvait parler de faiblesse de l'effectif, et encore moins de l'incapacité du staff technique à diriger l'équipe. Mais Henkouche a été le premier à faire les frais du mécontentement des supporters, en démissionnant de la barre technique. Il s'est senti victime des «jeux de coulisses» au sein du club qui ne lui ont pas permis d'avoir les mains libres pour travailler comme il voulait. Pour lui, le malaise existait à la fois au sein des dirigeants et dans les rangs des joueurs. Son remplaçant, Abdelkader Yaïche, n'a pu faire mieux, puisque le CRB a continué à aligner sous sa coupe de mauvais résultats qui ont mis l'équipe dans une position de relégable. Il a été poussé vers la porte de sortie après le cinglant revers enregistré devant le MCA. C'était la défaite de trop, alors que les dirigeants, craignant d'être tenus pour responsables de ce marasme, refusent de reconnaître leur responsabilité directe dans cette crise qui secoue la formation de Laâquiba. Au CRB, on se dirige vers la désignation d'un autre entraîneur qui pourrait être Nour Benzekri, mais ce dernier conditionne sa venue par le versement de ses dus antérieurs datant du championnat 2000/2001. Même avec l'arrivée d'un nouvel entraîneur, le CRB est appelé à réagir au plus vite car d'autres déboires en championnat pourraient lui coûter cher. Certaines personnes proches du club que nous avons sollicitées dans le but d'élucider le mal qui ronge l'équipe, n'ont pas manqué de dénoncer le laxisme des dirigeants qui n'ont pas pris des décisions rigoureuses pour protéger leur formation de certaines dérives. Ils n'ont pas estimé dit-on à Belouizdad les joueurs à leur juste valeur, ce qui a contribué à disloquer le groupe. C'est dans ce domaine que la direction du club est appelée à se pencher, car seul un esprit fort du groupe pourrait permettre à l'équipe de repartir du bon pied. |
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