
Le marché de l'emploi s'active subitement à
Relizane. Les ultimes semaines de l'année qui s'écoule sont celles de tous les
recrutements. Il est à signaler que la politique de privatisation, entamée
depuis des années déjà, semble, du moins pour cette période de gros bilans d'un
exercice finissant, marquer sérieusement le pas et c'est la fonction publique
qui «embauche» le plus. La palme revenant au secteur de l'éducation dont les
besoins en postes pédagogiques ou de corps communs, inscrits pourtant des mois
auparavant auprès des services de la DRH de la tutelle ministérielle,
concernent une année scolaire aux portes des vacances d'hiver.
Ce
constat signifie autrement qu'au niveau central, on se base toujours sur ce
fameux «état au 1er» de chaque établissement, le 1er octobre doit-on comprendre,
pour finaliser la carte pédagogique propre à chaque direction de wilaya et son
pourvoi en postes budgétaires. D'où des retards considérables dans
l'organisation des concours, accentués par des inspections de la fonction
publique précédant le «tamis» final du contrôleur financier. Cette année encore
sont programmés des concours de recrutement de professeurs des cycles primaire
et moyen, alors que celui du secondaire a été rouvert aux licenciés de
l'enseignement supérieur par le département de Benbouzid, en sus des concours
ou tests de présélection des adjoints d'éducation, mais aussi des agents de
saisie avec l'inauguration annoncée imminente par le D.E., M. Bechlaghem, du
nouveau siège de sa direction. Le même constat de recrutement en urgence concerne
le nouveau centre universitaire et la DFP avec la désignation de centres
d'examens d'autres wilayas.