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![]() ![]() ![]() ![]() Non convaincus totalement des effets du vaccin pour se prémunir contre la
grippe A H1N1, nombreux sont les citoyens qui ont préféré appliquer les règles
de prévention et parmi lesquelles le port du masque de protection.
Selon plusieurs pharmaciens, la demande a été tellement importante notamment après l'annonce des cas de décès qu'actuellement une rupture de stocks est observée. Du coup et sans connaître le genre de masques recommandés, même ceux commercialisés par les quincailliers à usage professionnel ont été écoulés. Dans la rue, on rencontre des citoyens et parmi lesquels des enfants en bas âge se dirigeant vers les écoles munis de masques de différents modèles. Or, selon les normes médicales, les masques de protection à usage professionnel pour contenir notamment les poussières ne peuvent avoir l'effet escompté quand il s'agit de virus et les médecins rappellent que les masques HSSP prévus spécialement à cet égard ont, d'une part, une durée de vie ne dépassant pas les 6 heures et, de l'autre, par la nécessité de ranger le masque dans une pochette stérile étant donné que le virus peut se transmettre également au toucher. Les autres produits très demandés sont les détergents, notamment le savon en liquide, et ce en application à l'une des dispositions qui semble désormais ancrée, à savoir se laver les mains une fois chez soi et avant chaque repas. Aussi, les producteurs de mouchoirs jetables ne chôment pas et selon des grossistes, la demande est passée du simple au double au point où certains fabricants ont été pris de court et ont été même amenés à produire plus en optant pour un travail continu. Dans les grands espaces de concentration de la population, à l'instar des établissements scolaires et en attendant le lancement de la campagne de vaccination, l'initiative est laissée aux parents étant donné que les cours dispensés jusque-là se sont limités à imprégnés les enfants des mesures préventives sans pour cela exiger le port du masque. Cette directive a été exigée surtout au niveau des établissements de santé ou des services médico-sociaux des entreprises dont les personnels médicaux et paramédicaux sont astreints au port du masque. Concernant les cas suspects et pour anéantir le moindre risque, ils sont tenus de porter le masque durant l'exercice de leur travail, et ce dans le but d'éviter tout risque de contamination. Cette pénurie a permis à certains commerçants de se rabattre sur des masques contrefaits d'origine inconnue commercialisés hors pharmacies, ce qui, selon des pharmaciens, est une entorse à la loi qui précise que les produits para-pharmaceutiques sont du seul ressort des officines. Ces masques ne contiennent aucune indication sur le fabricant, ni sur la date de péremption. |
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