
Les deux commissions de l'APW chargées
respectivement de la santé et des affaires sociales et de l'économie et du
tourisme ont vu la nécessité d'élaborer un seul rapport ayant trait à la saison
touristique, aux investissements consentis au titre des opérations planifiées
(PCD et PSD) à la couverture sanitaire dans les plages autorisées aux
baignades, à la prise en charge et la sécurité des estivants et aux résidences
de solidarité et les groupements de soins. Il a été concentré au niveau des
communes côtières disposant de plages et de centres de colonies de vacances,
des structures assez bien surveillées et contrôlées de près, du fait qu'elles
sont appelées à recevoir des estivants et des colons venant des villes
intérieures et du sud du pays. Ainsi, l'on apprend que le ministère de la
Solidarité, de la Famille et de la Communauté nationale vivant à l'étranger a
mis à la disposition de sons secteur, dans la wilaya de Aïn Témouchent, une
enveloppe de 43.665.000 DA pour la couverture financière des activités diverses
et autres, de quatre résidences de solidarité qui sont Ibn El Haitem et Chérif
Tlemçani (Béni Saf), Akid Lotfi et Abdallah Houari (El Amria). Ces résidences,
destinées à recevoir des colons nécessiteux, défavorisés, handicapés, ont été
créées au titre de l'arrêté 892 du 28 mai 2009, portant mise en oeuvre de ces
structures au niveau de 14 wilayas côtières du pays. Selon le rapport, pas
moins de 4.785 enfants ont des vacances de 15 jours, du 7 juillet au 24 août.
Durant les investigations qu'ils ont opérées, les élus APW ont
relevé l'absence de la wilaya de Aïn Témouchent et de Tamanrasset et plus de 928
enfants. Pour résorber les insuffisances, 176 enfants nécessiteux de la wilaya
de Aïn Témouchent ont été admis, ce qui représente un taux faible de 4,56%.
Cependant, les deux commissions ont remarqué que l'ouverture des résidences de
solidarité et les groupements de soins s'est effectuée sans tenir compte des
dispositions énoncées dans le décret exécutif n°453 du 06/12/1992 qui stipule
les conditions d'organisation des centres de vacances des jeunes. Ainsi, les
deux commissions jugent que leur ouverture est illégale, selon la note
officielle émanant de la direction de la jeunesse et des sports. Outre ces
injonctions avérées par les deux commissions, ces dernières ont constaté des
insuffisances dans les conditions de prise en charge des colons dans tous les
domaines.