
Le petit pont de
pierre, permettant aux habitants de Bab El-Kantara d'accéder à la cité Emir
Abdelkader et vice-versa, fermé dernièrement à la circulation des voitures pour
des détériorations dans ses fondations, risque par bonheur de reprendre du
service dans un proche avenir. En effet, la municipalité de la ville de
Constantine a pris à bras-le-corps le dossier et a résolu de s'en charger sérieusement,
et ce pour plusieurs raisons, dont évidemment la valeur et la symbolique
historiques qu'il charrie, mais également les grandes utilités et services
qu'il ne cesse de fournir, aussi bien aux piétons qu'aux automobilistes de
cette partie de la cité du vieux rocher. C'est ce que nous a fait savoir un
vice-président de l'APC de la ville des ponts.
Il est à rappeler que ce pont, qui n'est
plus jeune, se trouve en outre menacé par des infiltrations d'eau, qui
l'atteignent en ses piliers et fondations, qui ont nécessité à plusieurs
reprises des interventions limitant la circulation surtout des voitures qui
l'empruntent quotidiennement. Il est à préciser aussi que l'ouvrage en
question, en considération de sa nature et envergure, somme toute modeste, conçu
dès le départ pour ne supporter qu'un faible trafic de voitures, interdit
d'ailleurs aux camions même ceux de faible tonnage. Toutefois, suite au
non-respect par les automobilistes de ces dispositions, dont la signalisation
pourtant l'indique clairement et ce, au niveau de ses entrées des deux côtés,
les dégradations dont il souffrait par ailleurs se sont accentuées. Dans un
premier temps et pour imposer le respect de la réglementation, l'on a placé des
barres à une certaine hauteur du pont à l'effet d'empêcher les véhicules d'un
certain tonnage de passer. Cependant les détériorations n'ont pas cessé, à
telle enseigne que dernièrement il a
été complètement interdit à la circulation des voitures et seuls les piétons continuent
à l'emprunter pour leurs déplacements, en attendant les travaux de sa
réhabilitation.