|
![]() ![]() ![]() ![]() Le rideau est tombé jeudi soir sur le Festival international de jazz
«Dimajazz 2009». Une clôture en apothéose d'un rendez-vous qui aura fait vibrer
pendant toute une semaine des milliers de jeunes et de moins jeunes, dont
beaucoup n'ont pu d'ailleurs, faute de places libres, avoir accès au théâtre
régional de Constantine, qui a abrité la plupart des concerts. Toujours est-il
que jeudi dernier, et jusque bien tard dans la soirée, la place du Premier
Novembre où se trouve le théâtre, ainsi que la spacieuse esplanade récemment
retapée, étaient noires de monde.
Sous le rythme d'une musique envoûtante, des centaines de jeunes et même de moins jeunes, dansaient à en perdre haleine. Et comme les images du concert étaient reproduites en direct sur l'écran géant monté pour la circonstance sur l'esplanade, l'atmosphère était plus que festive. Ceci malgré quelques protestations réclamant le silence «pour savourer...». Malgré une sortie modeste de ce festival, puisque selon les organisateurs, cinq milliards de centimes seulement ont été accordés par les autorités et le manque d'un espace digne de l'importance de cette manifestation internationale, le succès enregistré «est incontestable», assurent des connaisseurs. Avec des groupes d'une réputation internationale notoire, venus des Etats-Unis d'Amérique, de France, de Belgique, d'Italie, du Brésil, avec bien entendu des groupes locaux dont la virtuosité a été prouvée, ce succès aurait été plus grand encore si l'on disposait d'un espace adéquat. D'ailleurs, cette insuffisance a contraint les organisateurs à programmer plusieurs rencontres genre «workshop» pédagogique au niveau du Conservatoire communal Abdelmoumène Bentobbal. De plus, et comme prévu, le nombre de places offertes par le TRC était nettement insuffisant. La solution de l'écran géant installé sur l'esplanade de la place de La Brèche aura permis à ceux n'ayat pu accéder au TRC d'écouter cette musique jouée, par exemple, par le groupe français «Isonga» magistralement mené au piano d'Erwin Siffer. Ceci sans oublier les prestations de jeunes groupes nationaux tels que ceux de «Sinoudj», «Manar» ou «Aminos, qui, de l'avis de ces mêmes connaisseurs, «étaient à la hauteur.» Rendez-vous donc pour l'édition prochaine avec l'espoir d'organiser ce festival dans un espace adéquat. |
|