1.400 affaires ont été traitées par le Laboratoire régional de la police scientifique en 2008, un chiffre en constante évolution durant ces dernières années eu égard au recours aux différents procédés qu'offre ce laboratoire.

C'est ce que nous a affirmé un officier de ce laboratoire en marge de l'ouverture, mercredi en fin d'après-midi, de la 1ère Conférence internationale de médecine légale. Au stand du laboratoire régional qui couvre les 14 wilayas de l'Ouest et qui constituait l'attraction au vu des différents équipements exposés, les techniciens à la tenue blanche expliquaient aux intéressés les différentes démarches utilisées pour le traitement des affaires ainsi que le mode de fonctionnement des équipements mis à leur disposition. Sur ce sujet, notre interlocuteur affirme que le matériel dont est équipé le laboratoire, en service depuis 1985, est de dernière génération. Pour l'heure, précise notre source, seuls les tests ADN ne sont pas effectués à Oran et sont transmis à celui d'Alger. Cependant, cette option est inscrite à terme, devait expliquer notre interlocuteur, qui fait savoir également que vu l'exiguïté des lieux de l'actuel laboratoire, une autre structure est en voie de réalisation. Pour l'heure, en plus de la conception de portraits-robots des éventuels auteurs de crimes, le laboratoire effectue des tests balistiques et d'empreintes digitales respectivement aux départements IBIS et AFIS.

A propos des différents champs d'intervention, l'officier nous explique qu'en plus des affaires courantes, dont la pédophilie, actuellement un autre objet nécessite l'intervention du laboratoire, à savoir la cybercriminalité.