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![]() ![]() ![]() ![]() Souci de marketing face à un front social en ébullition ou geste de
soutien à une frange de la société qui se sent marginalisée, les députés ont
plaidé, mercredi, pour que la jeunesse et notamment les universitaires soient
considérés comme une priorité nationale.
Les élus ont demandé une prise en charge impérative de cette frange de la société lors d'un débat sur le plan d'action du gouvernement pour l'application du programme présidentiel. Un programme censé contribuer à l'amélioration des conditions de vie des citoyens par la lutte contre la corruption, contre la bureaucratie et par la prise en charge des catégories sociales les plus démunies. Sans contester le plan d'action du gouvernement, les parlementaires, dans leur intervention, ont insisté sur cette jeunesse, la plaçant parmi les priorités par la mise en place des moyens aidant à son développement. La prise en charge de la frange des jeunes doit se traduire, selon les députés, par «la prise en charge des compétences universitaires et des jeunes diplômés pour qu'ils puissent jouer leur rôle dans le développement du pays». Ils ont également plaidé pour doter le secteur de l'enseignement supérieur de tous les moyens, notamment financiers. D'autres parlementaires ont appelé à renforcer les secteurs industriels et économiques pour absorber le chômage. L'autre bouée de sauvetage proposée par les élus du peuple est l'octroi de crédits sans intérêts aux jeunes diplômés munis de projets pour leur permettre de créer des petites entreprises et par là même contribuer à réduire le taux de chômage. Evoquant l'encouragement de l'investissement notamment la création de petites et moyennes entreprises (PME), les parlementaires ont soulevé le problème de gestion de ces entreprises que le gouvernement entend créer durant les cinq prochaines années. Les obstacles empêchant le développement de l'investissement local notamment ceux liés au financement, a été l'autre point abordé par les députés qui ont souligné que «les banques sont devenues le plus grand obstacle devant les promoteurs de projets d'investissement eu égard aux conditions paralysantes imposées pour l'obtention de crédits». Dans le même cadre, un député a appelé le gouvernement à procéder le plus vite possible à l'ouverture de guichets islamiques au niveau des banques, comme c'est le cas dans plusieurs pays musulmans et même occidentaux. Après le dossier de la jeunesse, les députés se sont penchés au 3e jour des débats sur les secteurs créateurs de richesses, à l'instar de l'agriculture, de la pêche et des transports. Ils ont appelé à l'élargissement des projets de transport aux autres régions du pays afin de permettre aux grandes wilayas de bénéficier des programmes de développement prévus dans le plan quinquennal 2010-2014. Pour l'agriculture, les membres du Parlement ont appelé au développement des Hauts Plateaux et des steppes ainsi que l'octroi de crédits sans intérêts pour les agriculteurs ayant prouvé leur capacité à contribuer à la création de richesses nationales. Ils ont également proposé de fournir aux agriculteurs les engrais chimiques à des prix raisonnables, de préserver les terres à vocation agricole. Quant au secteur de la pêche, les parlementaires ont insisté sur la nécessité d'accorder, dans le cadre du programme quinquennal, des financements conséquents à la pêche maritime étant donné son rôle stratégique dans la sécurité alimentaire. Pour ce faire, ils ont appelé à l'adoption de mesures à même de favoriser la relance de ce secteur à travers le respect du repos biologique des ressources halieutiques, l'emploi de moyens de pêche modernes, l'approvisionnement des pêcheurs en pièces de rechange, l'adoption de mesures incitatives (crédits sans intérêts) ainsi que la création d'instituts de pêche maritime. |
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