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Les «nuits du Medh» font le plein

par A. El Kebir

Pour la septième année consécutive, Oran organise, l'espace de trois jours, le festival du «Medh». Pour cette année, cela se passe à l'auditorium de l'USTO, une salle de spectacle où l'acoustique est encore de bonne qualité. Ce festival de musique andalouse, organisé par l'association musicale «En-Nahda», permet, pendant ces trois jours, à bon nombre d'associations musicales, parmi lesquelles «Nassim El Andalous», «Mansourah» ou encore «Assala», à jouer et à clamer leurs chants andalous pour un public plus que ravi de se trouver là.

Pour ce qui est des invités qui ont participé à cet événement musical, là encore la liste est longue. Ainsi, le public a pu apprécier des musiciens venus de Tlemcen, mais également d'Alger, de Constantine, de Koléa et de Nedroma. Et comme invités étrangers, on peut citer la participation du Maroc, où des musiciens de Tétouan étaient venus jouer à la grande joie de l'auditoire oranais.

Fouad Benmrah, le président de l'association «Mansourah», nous a, pour sa part, affirmé que ce festival «est l'un des événements culturels les plus importants qui existent à Oran». En effet, à tenter de guetter la réaction de ce public nombreux, on aura tôt fait de s'apercevoir que les gens portent un véritable intérêt à ce genre de manifestation, comme nous l'ont affirmé, d'ailleurs, ici et là, des gens plus qu'enthousiastes de la tenue de cette manifestation: «Cela fait tout de même plaisir de voir, à Oran même, des gens dehors jusqu'aux coups de deux heures du matin, pour écouter de la musique ; ça prouve que, quoi que l'on dise, la vie culturelle dans cette ville n'est pas tout à fait morte».

Ce festival, dont la cérémonie d'ouverture a été faite par M Benachenhou, le président de l'association «En-Nahda», a été inauguré par la prestation d'élèves de ladite association et clôturé ensuite, le vendredi, par les professionnels de cette même association.