Révélée aux médias accrédités à Sidi Bel-Abbès, l'utilisation à titre expérimental d'un nouveau dispositif qui vise essentiellement la détection des branchements d'eau illicites, vient de débuter dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Et c'est naturellement l'entreprise gestionnaire, à savoir l'ADE, qui a lancé ce système, à savoir «un géoradar» qui entreprend ainsi toute une étude géographique qui met en évidence les canalisations enfouies dans le sol, et ce, dit-on, à proximité des réseaux d'AEP (alimentation en eau potable). Et c'est dans la localité de l'ex-Chanzy (aujourd'hui Sidi Ali Benyoub), à 30 km au sud de la wilaya, qu'ont débuté les opérations dites d'investigation, qui permettent ainsi de disposer «d'une imagerie du sous-sol» et de révéler les anomalies existantes, et ce dans l'objectif d'une meilleure gestion de cette ressource vitale qu'est l'eau. Car il faut bien que l'amélioration de la distribution générée en partie par les heureuses conditions climatiques n'occulte pas de recouvrir aux créances pour la gestion et la survie de l'entreprise en question, de ses charges humaines et matérielles, ainsi que pour la traque des nombreux fraudeurs qui pénalisent les efforts soutenus par les pouvoirs publics.

Par ailleurs, il y a lieu de relever que la vétusté en ville du réseau AEP n'arrange pas les choses. Le devoir citoyen exige une collaboration avec les équipes sur le terrain, et ce outre les branchements illicites dans la wilaya profonde qui causent un réel préjudice économique, surtout pour ceux qui captent l'eau à partir de différents points d'alimentation.

Et et ce n'est que justice rendue aux citoyens qui s'acquittent de leurs redevances.