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![]() ![]() ![]() ![]() Les lycéens des classes terminales de plusieurs lycées de Constantine,
particulièrement ceux des lycées Ibn Badis et Ibn Taymia, continuent leur
mouvement de protestation déclenché mardi dernier. Ce jeudi, pour la troisième
journée consécutive, ils sont descendus dans la rue pour manifester leur désarroi
face à «la surcharge des programmes». Scandant des slogans hostiles à
l'administration de Boubekeur Benbouzid, portant une large banderole sur
laquelle on pouvait lire « nous ne voulons pas être les victimes de la réforme
», les élèves des classes terminales ont été empêchés par les forces de l'ordre
de marcher à travers le centre-ville, les encadrant sur la place du 1er
Novembre face au centre culturel «Med El Aïd Al Khalifa».
Comme ils ont été déviés plus tôt de leur chemin vers le siège de la direction de l'éducation, ceinturé par un impressionnant cordon de sécurité presque toute la matinée, pour éloigner de ses alentours tout mouvement des lycéens, eux qui prévoyaient de tenir un sit-in sur cet espace. L'entêtement des lycéens laisse perplexe: toutes les assurances qui font état d'une référence à la progression des programmes à la date fatidique du 15 mai lors de la confection des sujets du baccalauréat de la session juin 2009 demeurent lettre morte ! Rien à faire, les lycéens maintiennent la pression pour obtenir du concret, «une sortie publique du ministre de l'Education nationale pour calmer les esprits, comme cela a été le cas l'an dernier», exige-t-on. Signalons que les manifestants se sont dispersés après plus d'une heure de leur regroupement devant le centre culturel, promettant de revenir à la charge dans les jours qui suivent. |
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